Sujet initié par Lisant pas, il y a 2 ans - 1429 vues
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Bonjour,
Nous sommes passés en référé lorsque mon fils avait 5 mois, du à son jeune âge et sa prématurité il en a été conclut un droit de visite restreint de 3h le mercredi et le samedi au domicile de la grand-mère paternelle, de 14h à 17h. Monsieur finissant son travail à 15h, j’ai à cet époque propose de décaler les horaires de 15h à 18h pour ne pas impacter son début de relation naissante avec notre fils. Cependant, monsieur était systématiquement en retard, mais ne dépassait pas le délai des 1h de retard accordé.
Depuis deux mois, pour mon fils âgé de presque deux ans, nous avions établit un accord amiable d’une journée par semaine fixe, cad tous les mercredis, jour au départ imposé par monsieur puis alors accepté par mois suite à un changement de travail.
Malheureusement, ceci a été de très courte durée : monsieur se rendant facilement indisponible les mecredi réclamant ainsi un autre jour en remplacement. N’ayant pas le mercredi inclus dans le contrat de l’assistante maternelle en charge de mon fils, j’étais soit dans l’obligation de poser une journée sans solde au travail soit de payer des heures supplémentaires. Je lui ai donc demandé de payer ces heures supplémentaires dû à son indisponibilité s’il voulait que je puisse m’arranger pour qu’il le prenne un autre jour au lieu de ça nous appliquerons le jugement. Monsieur a alors refusé sans forcément me prévenir en amont, parfois le matin même.
Aujourd’hui, j’ai déménagé depuis moins d’une semaine dans mon nouveau domicile beaucoup plus près de mon lieu de travail et de sa nouvelle nounou. Situé à seulement 40km du domicile du papa le temps de trajet peut varier jusqu’à 1h selon les bouchons à l’entrée de la ville.
La nouvelle nounou ne pouvant pas donner mon fils a son papa à l’heure habituelle avec son ancienne nounou, j’ai fais la proposition de décaler les horaires pour le papa une fois de plus afin que le temps passe ensemble reste inchangé.
Ce fut la première fois aujourd’hui, qu’il venait le prendre chez la nouvelle nounou. Ce soir, lorsque monsieur me ramène mon fils, il arrive main dans la main avec son nouvelle compagne enceinte et ex maîtresse, m’indiquant que mercredi prochain il ne sera une fois de plus pas disponible et souhaite m’imposer un autre jour. La nouvelle nounou ne travaillant pas le mercredi après-midi je suis sans garde pour mon fils et me retrouve dans l’obligation de poser mon après-midi.
Ceci devenant trop récurrent, je lui ai exposé une fois encore que je ne pouvais pas me permettre de jouer ainsi avec mon travail. Pour monsieur ce n’est pas son problème. J’ai donc imposer à monsieur la remise en place du jugement, qui lui déplaît car déclare perdre trop de temps sur la route pour si peu de temps avec son fils, ce que je comprends et c’était la raison de notre accord amiable de base.
Les aléas de garde du papa commencent à me porter sérieusement préjudice vis à vis de mon travail (bloc opératoire) surtout que la plupart du temps son délai de prévenance est inférieur a 24h si je ne viens pas lui demander plusieurs fois de me tenir au courant. De plus, le jugement actuel n’est pas bénéfique pour mon fils, faire deux heures de route pour une heure avec son père..
Il m’a donc menace de relancer une procédure de jugement, ce que je vais faire de mon côté aussi. En attendant, j’aimerai savoir ai-je le droit d’appliquer mot pour mot le jugement cad l’es mercredi et samedi de 14h a 17h, ainsi que l’heure de retard lui causant le fait de ne plus pouvoir voir son enfant tant qu’il n’a pas un jour de repos lors de ses dvh les après-midi ? Ou cela peut me porter préjudice.
Voyez-vous, après devoir perdre des journées de travail je devrai maintenant perdre des après-midi à attendre. Cela ne me semble pas normal.
Enfin, monsieur risque de demander à la juge une garde classique un week-end sur deux en insistant sur le fait que sa nouvelle compagne sera bientôt en congé parental or lui travaille également tous les week-ends et ce sera exactement la même chose que pour les mercredis.
Que puis-je demande ou envisager auprès de la juge afin de cadrer sérieusement les choses au niveau de la garde? Une visite médiatisée ?
Je vais bien évidement demander des attestions aux nounous ainsi qu’à mon chef de service concernant les dispositions que je dois prendre à chaque indisponibilité de son père.
Je tiens à vous préciser que le Juge aux affaires familiales rend une décision basée SURTOUT sur l'intérêt supérieur de l'enfant, cette considération est PRIMORDIALE.
Chère Maître, pensez-vous que cela soit bon de mettre en péril la stabilité financière de son foyer pour pouvoir voir son père de manière aléatoire quand celui ci le souhaite? Ou bien de lui imposer autant de route en si peu de temps? Je note également les états dans lequel revient mon fils à chaque fois, un médecin urgentiste en a même été surpris une fois en me demandant de saisir les tribunaux car selon lui quelque chose n’allait pas.
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