Bonjour,
Ma fille, qui aura bientôt 4 ans, ne connaît pas du tout son père. Ce dernier a toujours montré un désintérêt envers elle depuis sa naissance. Nous avons eu un premier jugement en 2022, qui m’accorde l’autorité parentale exclusive et lui un droit de visite progressif le dimanche, en présence de sa mère. Une fois notre fille scolarisée, ce droit devait évoluer en un droit d’hébergement du samedi au dimanche.Ce droit de visite progressif avait pour but de leur permettre de tisser des liens, mais aussi de tenir compte des problèmes d’alcool de son père. En effet, il est déjà venu voir notre fille alcoolisé, une fois à 2 heures du matin. J’ai moi-même subi des violences de sa part lorsqu’il était sous l’emprise de l’alcool, mais je n’en ai pas parlé lors du premier jugement, car je voulais agir dans l’intérêt de ma fille et pensais naïvement qu’il s’impliquerait dans son rôle de père.
Depuis ce jugement, il y a eu plusieurs problèmes. Dès le départ, il n’a pas payé la pension alimentaire, et j’ai dû passer par un huissier pour récupérer les sommes dues. En représailles, il m’a menacée de demander la garde de ma fille. En ce qui concerne les visites, il n’est venu voir notre fille que cinq fois, sans respecter les jours ou les horaires prévus. Parfois, il venait sans sa mère, malgré les conditions fixées par le jugement, ou encore sous l’emprise de l’alcool. Pour le bien de ma fille, je l’ai laissé la voir, mais uniquement sous ma surveillance.Il y a aussi eu des moments où il promettait de venir, mais ne se présentait pas, nous laissant attendre pour rien. D’autres fois, je refusais ses demandes parce qu’elles ne correspondaient pas aux jours prévus. J’ai essayé de lui expliquer l’importance de respecter le jugement et de penser à l’équilibre de notre fille, mais chaque fois que cela n’allait pas dans son sens, il se braquait ou me mettait la pression en menaçant de demander la garde, simplement pour me perturber. Avec le temps, la communication est devenue impossible.
La dernière fois qu’il est venu, en avril 2023, il s’est présenté sans sa mère, alcoolisé, et a pris notre fille sans m’expliquer où il comptait l’emmener. Je lui ai demandé de la laisser, sinon j’allais appeler la gendarmerie. Il a fini par partir, furieux, en me menaçant encore de porter plainte contre moi. Suite à cet incident, j’ai déposé une main courante, comme je l’ai fait plusieurs fois auparavant pour signaler ses manquements.Depuis cet événement, il n’a plus cherché à voir notre fille ni à prendre de ses nouvelles.
J’ai récemment appris qu’il avait déménagé en septembre à 10 000 kilomètres, sans m’en informer. Il a fait une rupture conventionnelle et ne paie plus la pension alimentaire depuis trois mois.
J’ai tenté une médiation la semaine dernière pour essayer de renouer les liens entre lui et sa fille. Lors de cette médiation, il a déclaré qu’il “laissait tout à sa mère”, car il n’était plus là. Mais la médiatrice a quand proposé de commencer par des appels téléphoniques chaque samedi pour tisser des liens avec sa fille, ce qu’il a accepté. Mais, comme je le craignais, il n’a pas appelé. La médiation a donc été interrompue, et une attestation m’a été remise pour ressaisir le juge.
J’ai également déposé une nouvelle plainte pour non-paiement de la pension alimentaire, car c’est la deuxième fois, et je suis épuisée de devoir constamment lui rappeler ses obligations. Depuis la naissance de ma fille, j’ai tout essayé, mais il veut simplement mener sa vie comme il l’entend , et me reprocher d’empêcher les liens avec sa fille ci je n’accepte pas ce qu’il veut.
En réalité, il se cache derrière sa mère, qui joue le rôle qu’il devrait tenir, il pousse juste sa mère à entretenir les liens avec nous et en médiation il a exigé que je réponde toujours à sa mère également. J’ai bien compris depuis longtemps qu’il ne voulait pas s’occuper de sa fille mais le ne diras jamais car Mr tient à toujours utiliser son droit de visite pour me punir d’avoir réussi à sortir de son emprise, c’est pour cela qu’il utilise sa mère pour entretenir les liens mais lui s’en lave les mains et veut juste m’embêter, tous sa sans agir dans l’intérêt de l’enfant et en prenant aucune nouvelle ni visite et sans penser que au milieu ce tient un enfant.
Ma question est la suivante : si je ressaisis le juge, pensez-vous qu’il soit possible de lui retirer son droit d’hébergement et de visite ? Mon inquiétude repose sur son alcoolisme, le fait qu’il ne respecte pas le jugement, et surtout que ma fille ne le connaît pas. Aujourd’hui, il a un droit d’hébergement, ce qui signifie que s’il décide de prendre ma fille, je serais obligée de la lui confier, alors qu’elle ne le connaît absolument pas.
Cela fait presque quatre ans que cette situation dure, et je suis épuisée. Lors du premier jugement, la juge avait précisé que si je revenais une seconde fois, elle envisagerait de lui retirer ses droits. Sa mère m’a également confié qu’il boit beaucoup et qu’il a détruit cinq véhicules à cause d’accidents sous l’emprise de l’alcool. Aujourd’hui ça va faire presque deux ans qu’il est absent et ne cherche pas de nouvelle et ça ne lui dérange absolument pas. J’ai tellement de fait à relater mais c’est bien trop long.Je suis vraiment inquiète pour l’équilibre de ma fille. Pensez-vous qu’une suppression totale de ses DVH soit envisageable ?
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