Merci, vous avez répondu à ma question. Mais est ce qu'il y a risque de peine de prison ou que ce soit noté sur son casier judiciaire ?
Bien cordialement
il y a 9 ans
Au regard des textes, l'article 1741 du Code général des impôts définit comme auteur de fraude fiscale "quiconque s'est frauduleusement soustrait ou a tenté de se soustraire frauduleusement à l'établissement ou au paiement total ou partiel des impôts", dès lors que ce montant excède 153 €. Les peines encourues sont très lourdes (5 ans d'emprisonnement et 500 000 € d'amende), et sont encore aggravées en cas de recours à des schémas complexes.
Ce texte est donc en théorie applicable à votre amie.
Il va sans dire que tout redressement de plus de 153 € d'amende n'est pas qualifié de fraude fiscale par l'Administration fiscale : seul les cas les plus graves, soit dans leur complexité, soit en cas de récidive, ou les plus médiatiques, soit parce qu'ils concernent des personnes de notoriété publiques, soit parce qu'ils concernent des fraudes dont la lutte est médiatisée.
Par ailleurs, la procédure est particulièrement lourde à suivre pour l'Administration fiscale, qui elle seule a le pouvoir de renvoyer ce type de dossier aux autorités pénales.
Ainsi, si ce risque existe et ne peut être écarté totalement, il doit être relativisé.
Enfin, le dernier volet pénal concerne le "recel de fraude fiscale" qui sanctionne le fait d'utiliser le fruit d'une fraude fiscale. Cette incrimination est à l'initiative des autorités pénales et non fiscales. Là aussi, seules des fraudes d'importance ou médiatiques font l'objet de ces procédures, même si ce risque ne peut être écarté.
A ma connaissance, aucune régularisation spontanée n'a donné lieu à poursuite pénale.
En revanche, je suis peu au fait des risques liés aux URSSAF et autres organismes non fiscaux.
il y a 9 ans
Bonjour, depuis les dérogatives européennes n'est il pas illégale d'obliger quelqu'en à cotiser à un organisme plutôt qu'un autre? merci de votre réponse
il y a 6 ans