Bonjour
Veuillez trouver ci-joint les faits qui ce sont déroulées au dépend de mon rôle de responsable de caisse .
I HARCELEMENT MORAL :
Le directeur variait ses comportements envers moi, soit il me rabaissait soit il me donnait sa confiance sur une meilleure gestion du coffre et principalement sur la diminution des différences importantes d’espèces dans le coffre.
Il a fait un virage à « 180 degrés » au mois de janvier 2016 et lorsque j’essayais de lui parler à savoir si il y avait une raison par rapport à mon travail, il m’a répondu « qu’il avait le droit de ne pas me parler ».
Pas de montée en compétence initiée par le Directeur, mais un retrait insidieux des missions liées à une responsable de caisse.
Lorsque je lui ai précisé toutes les missions qu’il m’avait retiré et mes attentes, il m’a répondu « tu me gaves » en me précisant que je pouvais écrire à la Direction et qu’elle serait de son avis.
Des codes secrets individuels devaient être mis en place après un échange entre
Le directeur et moi. J’ai pu constater que sans notre concertation prévue, il avait mis en place ces codes pour certaines hôtesses de caisse. Lorsque je lui ai demandé une photocopie des codes pour intervenir en caisse en cas de besoin. Il m’a répondu « si tu en as besoin, tu les prends dans la poche de mon gilet qui reste en magasin.
Il aurait pu m’en faire une photocopie, il était assis devant la photocopieuse.
Je ne fouille pas dans les poches.
Mauvaise gestion d’un litige suite à une altercation entre un client fidélisé et le responsable de rayons auquel j’ai assistée.
Le lendemain le client est revenu pour voir un responsable autre que le responsable de rayon. Etant la seule autre responsable, j’ai emmené le client à part en prévenant le responsable de rayons et je lui ai présenté mes excuses au nom du magasin.
le responsable de rayons m’a interpellée, énervé, pour que je vienne le voir. J’ai préféré rester avec le client pour finir mon entretien car je ne trouve pas correct d’abandonner le client en pleine discussion.
Après le départ du client, je suis descendue au bureau et il m’a de nouveau interpelée, énervé avec agressivité en tenant des propos humiliants comme « on te paie pour rien » devant deux employés. Il en a fait une « affaire personnelle », J’étais choquée de son comportement déplacé, ce qui m’a poussé à rapporter les faits au directeur pour prendre les mesures nécessaires.
Les autres détails vous seront donnés lors de l’entretien avec les messages (SMS) échangés entre directeur et moi retraçant l’historique des faits.
Suite à nos SMS, le directeur m’a répondu qu’il avait décidé d’organiser une réunion sans faute le lendemain après-midi pour « résoudre une bonne fois pour toute les malentendus qui circulent en magasin ». La réunion a eu lieu.
Le 18/02/2016, étaient présents à la réunion le directeur, l’adjoint, superviseur, le représentent syndical, le responsable de rayons et moi. A cette réunion Amel, Sonia et Maroua (des caissières) y ont été invitées mais les témoins de mon incident ne l’ont pas été.
Le responsable de rayons est intervenu pour parler de l’incident et le superviseur lui a répondu que ce n’était pas l’objet de la réunion. A cette intervention Ce à quoi j’ai répondu que pour rétablir la vérité j’ai demandé à regarder les caméras.
A cette intervention, le directeur m’a répondu que « ça ne servait à rien de les visionner ».
Le directeur m’a demandé ironiquement si je savais ce que voulait dire « ELS ». Je lui ai répondu correctement immédiatement. Mon expérience en magasin est de 20 ans, il semble ne pas vouloir le prendre en compte.
Au final, cette réunion n’a jamais eu pour objectif de me rendre justice, mais une stratégie de directeur et ses 3 « complices », (les caissières, des proches de directeur) pour nous mettre en faute l’adjoint et moi : « notre procès ».
Cette réunion a été le déclencheur pour accélérer mon départ.
Puisqu’aucune action de mes responsables, n’a été réellement mise en place, j’ai déposé une main courante le 19/02/2016 transmise aux Directeurs, au superviseur et au service Ressources Humaines.
Ce n’était pas la première fois que le responsable de rayons me tenait des propos diffamatoires.
Ces faits ont toujours été rapportés par moi à mes responsables.
II Missions dans mon contrat RETIREES
-Commande de monnaie hebdomadaire destinée aux caisses du magasin.
Elle était faite par le Directeur. Je n’avais plus le mot de passe pour commander et si il y avait un oubli de sa part, je devais gérer avec les hôtesses de caisse les rendus de monnaie aux clients sur une amplitude horaire de 16h, 7 jours sur 7. Nous recevions une livraison par semaine (par ce fait durant la semaine manquée, nous étions obligés de demander aux commerçants du quartier de nous dépanner pour des sommes supérieurs à 1000 euros en rouleaux contre des billets). En général ce n’était pas lui qui en faisait la démarche auprès des commerçants.
-Elaboration des plannings hôtesses de caisse donnés Amel, étudiante BTS commercial en alternance.
Le directeur privilégiait Amel, sa sœur Sonia et Maroua ayant précédemment travaillée avec lui et autorisaient qu’elles ne viennent pas en caisse bien qu’on les appelle pour fluidifier la file de clients ou pour respecter les heures de fin de poste de leurs collègues. Il les laissait gérer leurs horaires comme elles le souhaitaient. Elles ouvraient leurs caisses sans forcément les clôturer.
Elles ne respectent pas le règlement de caisse, elles téléphonent ouvertement de conversation personnelle devant les clients ou dans le magasin. Seules les encadrants sont autorisés en cas de conversation pour le travail avec un responsable ayant quitté le magasin.
Le directeur leur a donné tellement de privilèges et de pouvoirs, qu’elles me manquaient de respect dans les consignes que je leur donnais (ne pas venir en caisse, ne pas nettoyer le derrière de leur caisse à leur départ et ne pas la clôturer comme leurs collègues).
Malgré mes rapports au directeur, il leur a toujours donné raison. Par contre il le reprochait aux autres au moindre écart.
-Gestion du coffre
Coffre (7 500 euros) non sécurisé depuis 2 ans malgré mes demandes.
Lors du changement du service comptabilité, 2 personnes sont venues au magasin pour comprendre comment nous gérions les mouvements de flux d’argent. Ils ont pu constater la non sécurisation du coffre et des fonds de caisse (sac plastiques facilement ouvrables (photos prises par eux). Surpris de l’état du coffre j’ai pris l’initiative de leur demander des pochettes sécurisées avec des »plombs numérotés » pour éviter la disparition d’argent dans les fonds de caisse de 150 euros.
Le Directeur ne souhaitait pas que je fasse des mails aux services concernés pour demander des nouveaux plombs en plastique. Il considérait que seul lui pouvait en faire la demande. Plusieurs fois je lui ai demandé, mais je ne les ai pas reçus
Logiciel de gestion des caisses :
-Demande d’une formation détaillée de tous les onglets du menu de gestion des caisses et obtenir des données chiffrées pour approfondir mon travail.
En septembre, à ma demande, le directeur m’a répondu qu’il m’apprendrait petit à petit. Il ne l’a pas fait, j’ai rien appris de plus que ce que je connaissais déjà et en essayant d’approfondir mes connaissances, seule.
J’ai alerté superviseur des agissements de directeur envers moi.
III RESSOURCES HUMAINES
Pour me remercier de ma présence aux deux réveillons avec mon accord, le superviseur m’a dit par téléphone qu’il m’attribuait une prime qui apparaitrait sur ma fiche de paie du mois de février, elle n’a pas été ajoutée à mon salaire.
La seule réponse qu’il m’a donnée « nous n’avons plus le droit de donner des primes » par rapport au budget.
Sur la fiche de paie du mois de mars apparaît « absence injustifiée » alors que j’étais présente pour la réunion « exceptionnelle » organisée par le directeur.
Je suis partie à la suite de la réunion, ne me sentant plus capable de travailler en ayant prévenu les responsables. Le lendemain j’ai déposé mon arrêt de travail initial.
Après un mois de relances par mails auprès du magasin et de la RH « mon attestation de salaires » n’avait toujours pas été envoyée. La Sécurité Sociale m’a appelée car mon dossier était classé en « attente-litige »
Je n’ai pas touché mes indemnités journalières pendant plus d’un mois. J’ai insisté sur le fait que je devais payer mon loyer et mes impôts auprès du Trésor Public. J’ai eu une majoration de 10% sur mes règlements en attente.
Mon attestation de salaire a été éditée que le 14 avril (l’arrêt maladie initial est le 19 février).
P.J : Fiche de paie du mois de mars et mail pour « absence injustifiée »
Mails pour mes indemnités journalières
Edition de ma déclaration de salaire.
Je suis toujours en arrêt maladie à ce jour .
je ne sais pas comment je vais procéder pour régler ma situation.
Merci de vos réponses