Bonjour,
Je suis à la recherche d'articles de loi qui condamnent les faits suivants :
- un médecin tombe unilatéralement amoureux d'un patient, ce dernier ne veut pas de ses sentiments et souhaite uniquement un rapport médecin/patient.
- un médecin fait du chantage à son patient, qui, hypocondriaque, et dans un état de faiblesse caractérisé (trouble panique confirmé par généraliste et psy), lui demande des ordonnances et des médicaments type benzodiazépines. Le gastro-entérologique, mésestimant l'état de son patient dont il s'est épris, et partant du principe que tout ce qui n'est pas organique "est du pipi de chat", préfère lui demander des contreparties : sans photos dénudées de son patient, il ne lui envoie aucune ordonnance et le laisse sans benzodiazépines qui sont pourtant un traitement de fond à renouveler. Le patient, persuadé par le praticien, qu'il a la maladie de Lyme et qu'il a besoin d'examens pour le prouver d'une part, et qu'il a aussi besoin de toutes ces benzodiazépines d'autre part, s'exécute bon gré mal gré.
- un médecin couvre un patient de cadeaux de luxe pour l'influencer et l'obliger à rester à ses côtés. Il lui fait ensuite du chantage et se fait passer pour une victime de ses propres sentiments, lui reproche de détruire sa vie maritale, ses enfants, d'être l'unique responsable de cette situation, situation que le patient n'a pas voulue et qu'il subit. La définition même de la perversion et de la manipulation mentale se met en place : séduction, emprisonnement, castration, influence, culpabilisation, etc...
- un médecin, qui finit par se rendre compte de tous ses manquements, et qui prend précipitamment la poudre d'escampette pour échapper à l'étau judiciaire et disciplinaire, affirme à son patient que si sa femme le voit dans les rues d'une ville côtière où tous deux ont l'habitude d'aller pendant les vacances (le médecin y a sa villégiature), "ça va très mal se passer". A la question "elle va m'éviscérer", la réponse est "oui". Y a-t-il des menaces caractérisées alors même que le patient a été victime de son bourreau, et que ce dernier a, à coup sûr, dû échanger les rôles auprès de son épouse ?
- surtout, un médecin pendant un an et demi d'échanges n'a eu de cesse de dire à son patient qu'il n'avait aucune maladie, et qu'il était juste hypocondriaque. Il l'a fait passer par toutes les émotions au début, en lui faisant des dizaines et dizaines d'ordonnances pour entériner son mal et le rendre dépendant de lui. Amoureux fou de lui, il ne l'a jamais pris au sérieux et préférait s'intéresser à ses fesses et son pénis, que le patient avait obligation de lui envoyer pour que la relation se poursuive. Convaincu d'avoir une maladie grave, et dans un état de psychose évident, le patient estimait ne pas avoir le choix. 18 mois plus tard, le patient est allé voir un vrai spécialiste, qui lui a diagnostiqué après IRM une véritable pathologie médullaire grave.
Le problème, c'est qu'il n'y a pas de preuves. Les preuves se retrouvent dans les SMS et mails échangés, qui se comptent par dizaines de milliers. Le praticien le sait, me l'a dit, et son propre avocat lui a dit aussi. Mieux encore, il lui a fait posé une main courante à mon encontre pour harcèlement et calomnie, au cas où je venais à porter ces graves accusations en justice.
Les seules preuves que je peux trouver sont
- les vingtaines d'ordonnances qu'il a envoyées en un temps record, certaines étant totalement aberrantes "Je te prescris beaucoup d'amour" etc (a-t-il le droit d'utiliser des ordonnances véritables sortant de son ordonnancier pour écrire des sottises pareilles ?) ; cela peut-il suffire pour montrer qu'il a outrepassé ses droits ?
- un dernier long mail où il reconnaît m'avoir aimé, désiré ; cela peut-il suffire pour montrer qu'il a outrepassé ses droits, car un médecin ne doit pas dire cela à un patient ?
Je pourrais retrouver les photos dénudées que j'ai dû lui envoyer pour le remercier malgré moi des cadeaux de luxe et ordonnances qu'il m'a envoyés, mais je ne veux pas... C'est beaucoup trop humiliant.
Aussi : ai-je le droit de le mettre en demeure au regard de tout cela, par avocat, en lui demandant des dommages et intérêts sous menace de l'envoyer en justice et devant l'ordre des médecins s'il refusait un accord financier amiable ?
Merci à vous
Merci de vos réponses
Cliquez ici pour répondre