Bonjour,
Merci maître de votre retour !
J'en avais eu connaissance à temps, j'ai mandaté une perle d'avocate qui n'en a pas servi au motif que cela n'aura aucune utilité, car nous ne sommes pas dans le cadre d'une action en responsabilité (...). Étant juriste, son raisonnement m'a surpris mais je me suis dit que c'est elle l'avocate.
De plus, lors de la signature de mon OQTF, il y avait un nouveau préfet fraîchement installé dans ses fonctions et celui-ci n'a pas eu le temps de faire les délégations de signature. Donc légalement, elle pouvait plaider que la décision a été prise par une autorité incompétente avec ce détail précis, mais non mme a refusé estimant qu'une telle annulation conduira l'administration a adopter la même décision en la faisant signer par une autorité compétente. Ce serait pas intéressant de gagner sur un moyen de légalité externe, maintenant j'ai perdu
L'incompétence est d'ordre public, le TA l'aurait à priori soulevé. Sauf qu'à ce jour, je ne sais toujours pas si tribunal a tenu compte du changement de déléguant auquel je fais référence. Et pourtant, il y a une jurisprudence en la matière que j'ai pris soin de lui transmettre : (CE, 22 juin 2005, ^_Préfet^_ de la Seine-Maritime c/ Isik, n° 271 619 ; CE 7 juillet 2006, Préfet de l’Eure c/ N’Dungidi, n° 271 422).
Et pour couronner le tout. Elle n'a même pas eu la décence de me faire part de ses observations sur l'opportunité d'appel. Pas surprenant, j'ai soldé ma facture.
Enfin, je vous remercie encore de votre retour maître. Vous avez répondu à ma question !
Bonne journée