Bonjour,
Je sollicite l'expertise d'un avocat spécialisé en droit de la santé, car je souhaite engager des poursuites contre un chirurgien.
Contexte des faits : Le 11 juin de cette année, après une perte de poids, j'ai décidé de subir une injection d'acide hyaluronique dans les cernes. Initialement, j'avais prévu de consulter une chirurgienne à Paris, mais en raison d'une blessure à l'épaule, elle n'était plus disponible. J'ai donc pris rendez-vous avec un autre chirurgien qui proposait également des injections d'acide hyaluronique.
Lors de la consultation, ce chirurgien m'a convaincue de faire également des injections dans les joues, alors que je n'en avais pas besoin. Il m'a affirmé que ces injections me donneraient meilleure mine, et pour me rassurer, il a insisté sur le fait que l'effet se résorberait naturellement en six mois. Pensant que cela ne durerait pas longtemps, je me suis laissée convaincre.
Après l'intervention, au moment de payer, la secrétaire m'a remis un document à signer, mentionnant un délai de réflexion de 15 jours et l'obligation pour le chirurgien de m'informer des risques liés aux injections, du produit injecté etc...Or, ce chirurgien ne m'a jamais fourni ces informations, et il n'a pas non plus mentionné l'existence d'un antidote à l'acide hyaluronique. En examinant le document, j'ai découvert plus tard en le questionnant que le nom du produit indiqué ne correspondait pas à celui réellement injecté.
Après les injections, j'ai commencé à avoir des œdèmes. Inquiète, j'ai contacté le chirurgien, mais il m'a simplement assuré que c'était normal. Bien que l'œdème ait partiellement diminué, j'ai ensuite commencé à éprouver des difficultés respiratoires, ca a changé mon visage et mon sourire, j'ai 38 ans et beaucoup trop jeune pour recevoir un produit reticule dans les joues. En faisant des recherches, j'ai appris que les injections dans les joues pouvaient interférer avec les glandes du système lymphatique. Lorsque je lui ai fait part de mes préoccupations, il a répondu de manière vague et dédaigneuse, niant toute corrélation.
Quand je suis retournée le voir car je souhaitais le questionner sur le produit injecté, ou dans le derme, la quantité etc... j’ai exprimé mes inquiétudes concernant l'hyaluronidase, l’antidote à l'acide hyaluronique, il a affirmé que cet antidote qui est censé annuler l'acide hyaluronique pourrait causer des asymétries et endommager mes propres tissus. J’ai suggéré des alternatives, comme la thérapie par les sangsues ou la chirurgie par extraction à la canule, mais il a simplement répété que le produit se résorberait en six à huit mois.
Lorsque je lui ai posé des questions sur le produit indiqué dans le contrat, il m’a admis qu’il avait en réalité injecté du Juvederm Voluma, rien à voir avec le produit ecrit sur le contrat, et surprise c'est l’un des produits les plus réticulés sur le marché.
En faisant des recherches, j’ai découvert que le Juvederm Voluma, en raison de sa forte réticulation, peut rester dans le corps bien plus longtemps que six mois : certaines études récentes montrent qu'il peut persister jusqu’à 2 ans, voire 4, 6, ou même 10 ans selon les résultats d’IRM. Il existe également de nombreuses victimes des injections d'hyaluronidase, l'antidote qui peut dissoudre l'acide hyaluronique. L'hyaluronidase etait d'ailleurs interdit en France jusque récemment. ce qu'il faut aussi savoir c'est que ce chirurgien n'était meme pas capable de me dire exactement la quantité d'hyaluronidase qu'il injecte quand il y a besoin pour d'autres patientes. Une trop grosse quantité peut endommager les tissus sur le long terme. J'ai encore beaucoup d'éléments qui apparaissent et qui n'ont jamais été discutés
Depuis deux mois, cette situation m’a causé un stress énorme. Je suis à la recherche d’un chirurgien capable de retirer ce produit de mes joues sans recourir à l’hyaluronidase, mais bien que j’aie trouvé trois options, je continue à subir les conséquences physiques et psychologiques. Je ne souris plus er n'arrive plus à me regarder dans un miroir
Je recherche un soutien juridique pour obtenir justice et réparation.
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