Pression exercée par direction suite à des arrêts maladie
Sujet initié par Jacques Larcher, il y a 5 jours - 721 vues
Bonjour,
e viens ici relater la situation vécue par mon épouse.
Elle travaille dans une collectivité territoriale , comme adjoint administratif de catégorie C , et ce depuis 17 ans.
Depuis un peu plus d'un an , les choses se compliquent non seulement pour elle mais aussi pour au moins une autre de ses collègues...par ailleurs plusieurs personnes ont quitté cette collectivité depuis
3 ans …
Il y a un an, mon épouse avait rendez vous avec le médecin du travail ( service du centre de gestion de la fonction publique territoriale ) qui était prévu depuis longtemps.
Lors de ce rendez vous, le médecin mesure sa tension et constate que celle ci est à 22 . Elle l'arrete immédiatement et la déclare inapte temporaire. Ensuite mon épouse a procédé à toute une série d'analyses et d'examens qui ont décelé quelques autres ennuis de santé.
Elle est revenue une première fois au travail et a eu droit à un comité d'accueil par la direction...(une directrice et une directrice adjointe...) La directrice lui a demandé « Mais qu'avez vous donc raconté au médecin pour être mis en arrêt aussi soudainement . »...Ensuite elles ont dressé la liste des griefs qu'elles lui faisaient et lui ont dit qu'elles allaient recruter temporairement quelqu'un pour l' 'aider... Le recrutement n'a rien donn" ( la collectivité commence à avoir une certaine réputation n )...Hors mon épouse a entendu une conversation à son sujet quelques semaines après avoir repris et cela l'a profondément perturbé. Elle a perdu le sommeil et a consulté à nouveaux et a été arrêté à nouveaux 2 semaines... Nouveau comité d'accueil et là, sa directrice lui dit « C'est la dernière fois que vous nous faites ça. Nous vous donnons une dernière chance »...Mon épouse a continué à faire son travail malgré des coups de pression ressentis.
Mais vers vers le 15 décembre , elle a consulté et a été mis en arrêt une semaine, juste avant ses congés pour les fêtes de fin d'années qui devaient duré 2 semaines.
Hors en sortant de chez le médecin qui l'avait arrêter une semaine, elle appris que sa mère était décédée. Celle ci résidait dans un pays étranger dont mon épouse est originaires.
Mon épouse a envoyé son arrêt maladie et nous sommes parties donc dans sa famille. Elle a prévenu son employeur du décès quelques jours plus tard.
Hors lorsque nous sommes rentrés un courrier en recommandé l'attendait.
Ce courrier la convoquait le 19 décembre pour une contre visite médical chez un autre médecin et lui indiquait que si elle ne se présentait pas à ce rendez vous , elle serait passible de sanction disciplinaire allant de suspension de son traitement à la radiation.
A son retour, on lui a dit de ne pas tenir compte de ce courrier et lors de son entretien annuel tout récemment il lui a été dit qu'elle ne bénéficierait d'aucun avancement car ses absences à cause de ses arrêts maladies perturbent "gravement le service."
Par ailleurs il lui a été indiqué que ses soucis de santé provienne de ses difficultés à accomplir les taches qui lui sont assignées car elle se met en situation de stress.. Enfin il lui a été dit qu'un nouveau poste serait créé pour l'aider dans ses taches...En clair, sa placardisation se prépare.
A noter que depuis un an , la médecine du travail a identifié cette collectivité comme présentant des « graves risques psychosiaux ».
Mon épouse a compris qu'elle devait trouver un autre emploi.
Toutefois d'ici la , elle souhaiterait se prémunir de tout risque la mettant dans une situation encore plus délicate.
Votre épouse doit documenter tous les incidents et échanges avec la direction, y compris les courriers, les emails et les conversations. Cela pourra être utile en cas de litige. Votre épouse doit continuer à consulter le médecin du travail pour obtenir des avis médicaux et des certificats attestant de son état de santé. Le médecin du travail peut également intervenir pour signaler les risques psychosociaux à la direction.
Si la collectivité territoriale dispose d'un comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT), votre épouse peut saisir ce comité pour signaler les risques psychosociaux et demander une intervention.
Si la situation devient intenable, votre épouse peut envisager de demander une mutation vers un autre service ou une autre collectivité territoriale. Cela peut être une solution pour échapper à un environnement de travail toxique.
Si votre épouse souhaite changer de métier, elle peut se renseigner sur les dispositifs de formation professionnelle et de reconversion. Elle peut également consulter un conseiller en évolution professionnelle pour obtenir des conseils et un accompagnement.
Malgré les difficultés, il est important que votre épouse reste professionnelle et continue à accomplir ses tâches du mieux possible. Cela montrera qu'elle est capable de gérer la situation et de maintenir un niveau de performance élevé. Votre épouse doit éviter les conflits avec la direction et ses collègues. Elle doit rester calme et courtoise, même en cas de provocation. La santé de votre épouse est primordiale. Elle doit prendre soin d'elle-même, consulter régulièrement son médecin et suivre les traitements prescrits.
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Est ce qu'un agent en arrêt maladie a l'obligation d'informer son employeur lorsqu'il s'absence en dehors du département de son domicile comme mon épouse la fait ?
Oui, un agent en arrêt maladie a l'obligation d'informer son employeur s'il s'absente en dehors du département de son domicile. Cette obligation est généralement précisée dans le règlement intérieur de l'entreprise ou dans la convention collective applicable. En cas de non-respect de cette obligation, l'employeur peut considérer cela comme une faute et prendre des mesures disciplinaires
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