Bonjour Maitre,
J'ai bien reçu la lettre de mise en demeure. C'est la que j'ai contacté un avocat, car je voulais une assignation en référé, justement pour soumettre au juge mes propositions de remboursement, dans de nouvelles conditions, car crédit suspendu abusivement. L'avocat s'est contente d'une consultation écrite payante me disant que sa solution était de payer, donc je dois saisir le Bâtonnier, car il a utilisé mon budget protection juridique pour rien.
De plus, la lettre de mise en demeure ne mentionne que 8 jours de délai, d'après la Cour de Cassation, c'est insuffisant, les échéances ne sont pas détaillées.
Moi, je facture à l'organisme le temps passé : les courriers, les frais, les déplacements association de consommateurs, plainte à la gendarmerie... bref tous les ennuis consécutifs à cette decision arbitraire face à une cliente considérée comme une victime par la gendarmerie.
De plus, l'association UFC Que Choisir m'a confirmé qu'ils ne pouvaient rien exiger, car ils n'ont pas respecté l'article de la loi de la consommation qui stipule que l'organisme doit avertir au préalable le client de la suspension, ce qui n'a pas été fait
il y a 4 jours
Concernant le délai de mise en demeure, la jurisprudence indique que le créancier doit accorder un délai raisonnable au débiteur pour régulariser sa situation.
En effet, la Cour de cassation a pu juger que des délais trop courts peuvent être considérés comme insuffisants pour permettre au débiteur de réagir efficacement (Cass. Com. 5 Novembre 2003 n°01-00.881).
Ainsi, un délai de 8 jours peut être contesté, surtout si cela ne permet pas au débiteur de présenter ses propositions de remboursement.
En ce qui concerne la possibilité de facturer les frais liés à la mise en demeure, le débiteur peut être tenu de rembourser les frais engagés par le créancier pour le recouvrement de sa créance, sous certaines conditions.
Ces frais doivent être justifiés et raisonnables. Cependant, il est essentiel que ces frais aient été préalablement mentionnés dans le contrat ou les conditions générales de vente, ou qu'ils soient expressément acceptés par le débiteur.
Enfin, concernant l'absence d'avertissement préalable de la suspension de crédit, cela pourrait constituer une violation des obligations d'information prévues par le Code de la consommation. L'article L. 121-84 du Code de la consommation ⚠️ stipule que le professionnel doit informer le consommateur des conséquences d'une suspension de contrat. Si cette obligation n'a pas été respectée, cela pourrait renforcer votre position dans une éventuelle contestation.
Ainsi, vous avez des arguments pour contester le délai de mise en demeure et pour demander le remboursement de certains frais, à condition qu'ils soient justifiés. Il serait judicieux de consulter un avocat pour évaluer la meilleure stratégie à adopter dans votre situation.
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il y a 4 jours
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