Bonsoir,
La possibilité de modifier ou de supprimer un prénom, y compris un second prénom, est encadrée par l'article 57 du Code civil, qui stipule que le changement de prénom doit être justifié par un intérêt légitime. Les juges apprécient cette notion d'intérêt légitime de manière stricte.
Les motifs de refus peuvent être variés, mais ils incluent souvent la protection de l'intérêt de l'enfant et le respect des droits des tiers, notamment en ce qui concerne les liens familiaux.
Dans votre cas, même si le prénom en question est associé à des souvenirs négatifs, le juge peut considérer que le lien avec la grand-mère, même s'il est distendu, mérite d'être respecté.
Il est également important de noter que les juges excluent généralement les changements de prénom pour des motifs purement subjectifs ou personnels, tels que le simple fait de ne pas aimer un prénom. Cela peut expliquer pourquoi votre demande a été refusée, même avec une attestation médicale.
Si votre fille souhaite toujours poursuivre cette démarche, la saisine du juge aux affaires familiales (JAF) est effectivement une option, mais il est conseillé de bien préparer le dossier en fournissant des éléments concrets qui démontrent l'impact psychologique du prénom sur sa vie quotidienne.
Merci d’indiquer la question comme résolue en cliquant sur le bouton vert.
Cliquez ici pour commenter la réponse ci-dessus