Bonjour,
Merci pour votre message, et je comprends que cette décision de rentrer dans votre pays n’est pas simple, surtout après autant d’années passées en France.
Pour répondre clairement à votre question : non, vous ne risquez pas de problème particulier avec la police aux frontières si vous quittez volontairement le territoire sous OQTF (Obligation de Quitter le Territoire Français), à condition de respecter certaines précautions.
Même si votre recours au tribunal administratif a été rejeté, cela signifie que l’OQTF est devenue définitive. Tant que vous n’avez pas été interpellé et placé en centre de rétention, et que vous quittez la France de manière volontaire, vous n'encourez pas de sanctions pénales à la sortie.
Cependant, voici quelques éléments à garder en tête :
– À l’aéroport, la police aux frontières (PAF) constatera que vous êtes sous OQTF.
– Vous pouvez être signalé dans le système Schengen (SIS), ce qui peut entraîner une interdiction de retour dans l’espace Schengen pendant un certain temps (en général 1 à 2 ans selon la durée mentionnée dans l’OQTF).
– Vous pouvez demander à la PAF qu’ils apposent un tampon de sortie sur votre passeport pour prouver votre départ volontaire, ce qui peut être utile si un jour vous souhaitez demander un visa ou revenir légalement.
Il est également possible, dans certains cas, de demander une levée anticipée de l’interdiction de retour plus tard, surtout si vous avez quitté le territoire sans être reconduit de force.
Pensez à demander un justificatif de sortie du territoire (tampon ou attestation).
Bon courage pour cette étape, et n’hésitez pas à revenir ici si vous avez besoin d’aide pour préparer un éventuel retour ultérieur dans les règles.
Merci de confirmer que la question a été résolue en cliquant sur le bouton vert, s’il vous plaît.
Bien cordialement.
il y a 1 jour
Je vous remercie infiniment pour vos retours. Oui malheureusement j’ai pris la dure décision de retourner dans mon pays après tant d’années. Cette décision a été difficile à prendre car je me suis construite ici; je travaille, j’ai mon appartement, je paie les impôts, j’ai la carte vitale. Je ne vis pas ici je survis et sans être régularisée je suis prisonnière de moi même.
Je ne pense pas retourner ici pour vivre et je vous réitère mes remerciements pour votre aide et vous souhaite une bonne continuation.
Cordialement
il y a 11 heures
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