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A la suite d'un accident, la victime de dommage corporel se retrouve dans une situation de fragilité physique et psychologique. Elle est alors la proie de certaines sociétés commerciales et autres intervenants qui espèrent en tirer profit. Ces derniers usent d'une publicité sans limite pour se prôner en "professionnel spécialiste en indemnisation du dommage corporel" offrant même des services en ligne gratuits et aberrants pour simuler le montant de sa propre indemnisation !
Quels sont les risques pour la victime lorsqu'elle sollicite ce type d'intermédiaire ?
Pourquoi l'avocat est-il le seul professionnel habilité capable de défendre efficacement les intérêts de la victime ?
Tout professionnel juriste, employé ou non d'une association, ou bien la société commerciale se disant experte en indemnisation, n'a pas soit les moyens pour agir matériellement, soit légalement la possibilité de le faire.
D'ailleurs, tous les intervenants du marché de l'indemnisation ont pris pour habitude dans leurs courriers ou démarches qui ne peuvent que se limiter à la phase amiable, de menacer le débiteur de la " transmission du dossier à un avocat ", démontrant ainsi par eux-mêmes leur incapacité à agir.
Cette chaine d'intervenants successifs entraine des frais supplémentaires, des indemnités mal négociées et parfois même des préjudices oubliés dans la négociation de manière irréversible. Ces intervenants, non habilités légalement à représenter les victimes, essaient de tirer profit de l'état fragile de la victime et des indemnités parfois très importantes lorsque les victimes sont lourdement handicapées. Or l'indemnisation de la victime doit notamment permettre de rembourser des dépenses déjà engagées, de combler des pertes de revenus, de prévoir des aménagements liés à un handicap... bref de réparer un ensemble de préjudices justement calculés qui ne prennent pas en compte des dépenses engagées inutilement.
Pourtant, certaines victimes ont parfois recours aux services d'une entreprise commerciale ou d'une association de victime pour commencer la négociation avec le débiteur de l'indemnisation et ce malgré le fait que cette chaîne d'intervenants successifs entraîne des frais supplémentaires.
La profession d'avocat est soumise à des règles notamment de confidentialité. L'avocat ne peut donc divulguer à n'importe qui, les informations issues de votre affaire dont il a la charge. En particulier, la prise en charge de dossiers en réparation du dommage corporel, implique nécessairement d'avoir accès à des informations confidentielles : informations relatives à l'état de santé, aux revenus, aux habitudes de la victime notamment. Ainsi, les sociétés commerciales ou associations ne sont pas soumises à une réglementation professionnelle garantissant la confidentialité des informations qui leurs sont transmises. Alors que l'avocat est quant à lui soumis à une déontologie qui lui impose une réelle éthique et notamment à un devoir de délicatesse indispensable.
L'avocat apparaît comme le recours le plus efficace pour défendre les intérêts de la victime.
En effet, avant tout technicien du droit, il est le seul professionnel habilité à représenter les intérêts des victimes devant les juridictions. L'avocat de victimes expert en réparation du dommage corporel connaît les règles en matière de responsabilité, les procédures, et les techniques de chiffrage d'indemnisation.
Lorsqu'une victime confie son dossier à un avocat, elle fait ainsi appel aux services du seul professionnel du droit habilité à défendre ses intérêts. Pour être totalement transparent sur ses honoraires, votre avocat vous proposera une convention d'honoraires normalement à l'issu de votre premier rendez-vous.
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