Comment se régulariser par le travail en France ?

L'admission exceptionnelle au séjour par le travail

L'une des principales façons de régulariser sa situation par le travail en France est d'obtenir un contrat de travail auprès des autorités compétentes. Si l'autorisation est accordée, cela peut conduire à la régularisation administrative de l'individu. Différents titres de séjour existent, tels que la carte de résident ou la carte de séjour temporaire mention vie privée et familiale.

Dans certains secteurs d'activité en France, il peut être difficile de trouver des travailleurs qualifiés. Dans le cadre de la politique d'immigration, des mesures spécifiques peuvent être mises en place pour faciliter la régularisation des personnes prêtes à exercer ces métiers en tension. Cependant, il est important de respecter des critères spécifiques pour bénéficier de ces dispositions. Ainsi, la préfecture peut délivrer une carte de séjour mention salarié uniquement si un employeur ne parvient pas à pourvoir un poste avec la main-d'oeuvre locale.

Les conditions

L'admission exceptionnelle au séjour, également appelée régularisation, concerne les étrangers en situation irrégulière qui souhaitent obtenir une carte de séjour salarié. Ces admissions exceptionnelles de séjour sont accordées dans des situations particulières et reposent souvent sur des critères humanitaires ou exceptionnels. Une situation qui peut être liée à un travail régulier et stable.

Pour obtenir une admission exceptionnelle au séjour mention "salarié", plusieurs conditions doivent être remplies. Tout d'abord, il est nécessaire de justifier d'un contrat de travail ou d'une promesse d'embauche.

De plus, il faut avoir résidé sur le territoire français pendant au moins cinq ans et pendant cette période, l'étranger doit être en mesure de prouver soit huit mois d'activité professionnelle au cours des deux dernières années, soit trente mois d'activité professionnelle au cours des cinq dernières années.

Cependant, dans certains cas, il est possible de demander une admission exceptionnelle au séjour avec une durée de résidence plus courte (3 ans), à condition d'avoir travaillé pendant au moins 24 mois, dont 8 dans les douze derniers mois.