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Vous êtes salariée et vous venez d'apprendre que vous êtes enceinte : Félicitations !
Mais la grossesse est souvent synonyme de questions quant à ses conséquences sur votre travail. Quels sont vos droits ? Avez-vous des obligations à respecter ?
ALIAS AVOCAT répond à vos questions !
La loi vous protège !
La loi a souhaité protéger la femme enceinte, puisque la grossesse est trop souvent un frein à l'évolution de la salariée, conduisant parfois à sa mise au placard ou à son licenciement.
Tout d'abord, au simple stade de la candidature à un emploi, vous n'êtes pas tenue de révéler votre grossesse. Votre futur employeur ne pourra pas vous le reprocher par la suite.
La loi interdit d'ailleurs à votre futur employeur de chercher à savoir pendant l'entretien d'embauche si vous êtes enceinte ou si vous comptez l'être.
Une fois engagée, vous seule décidez du moment où vous déclarerez votre grossesse à votre employeur.
Vous n'avez aucune obligation de déclarer votre grossesse dans un délai particulier.
Il est évident que passé un certain stade vous ne pourrez plus cacher votre grossesse mais votre employeur ne pourra tirer aucune conséquence d'une déclaration de grossesse qu'il jugerait tardive.
Vous seule décidez de la date à laquelle vous déclarerez votre grossesse.
Enfin, si vous allaitez, les articles L1225-30 et suivants du code du travail prévoient que vous pouvez allaiter votre enfant dans l'entreprise 1 heure chaque jour pendant un an après la naissance et qu'un local doit être dédié à l'allaitement dans les entreprises employant plus de 100 salariées.
La loi pose l'interdiction de principe du licenciement de la salariée enceinte.
Il n'y a que 2 exceptions :
Vous pouvez en revanche signer une rupture conventionnelle pendant votre congé maternité si vous le souhaitez.
- Point de départ de la protection:
L'interdiction de vous licencier s'applique dès que vous avez informé votre employeur de votre grossesse.
La loi va même plus loin, puisque si vous adressez à votre employeur un certificat médical de grossesse au plus tard 15 jours après votre licenciement, votre licenciement sera annulé. Et la protection joue même si vous n'étiez pas enceinte au jour du licenciement mais que vous êtes tombée enceinte dans les 15 jours qui ont suivi.
- Durée de la protection
Vous ne pouvez pas être licenciée :
- Sanction
Si vous êtes malgré tout licenciée en raison de votre grossesse, le licenciement est nul et l'employeur devra vous verser le salaire que vous auriez perçu pendant toute la période couverte par la nullité ainsi que d'éventuels dommages et intérêts.
Il vous faudra saisir le conseil des prud'hommes.
Les discriminations fondées sur votre grossesse, telles que rétrogradation, mise au placard ou encore refus d'augmentation ou de versement de prime ou bonus, tombent sous le coup de sanctions pénales.
Vous pourrez en outre obtenir en justice des dommages et intérêts en réparation du préjudice subi devant le conseil de prud'hommes.
Pour plus d'informations, n'hésitez pas à vous rendre sur notre site internet : http://www.alias-avocat.fr/ ou à nous contacter au 01 70 13 02 20.
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