Phase de contrôle
Au cours de cette première étape, l’administration procède généralement à un contrôle sur pièces en procédant à l’examen critique des déclarations du contribuable à l’aide des renseignements et documents figurant dans les différents dossiers qu’elle détient.
Cette première étape peut déboucher sur :
La demande de renseignements n'est soumise à aucun formalisme particulier.
La demande d'éclaircissement ne peut concerner que les éléments mentionnés dans la déclaration de revenus. Le contribuable a deux mois pour répondre et il peut demander un délai supplémentaire. L'administration peut faire une nouvelle demande si elle considère la réponse comme insuffisante, cette fois le contribuable doit répondre sous un mois. Sans réponse, l'administration peut déclencher une procédure de taxation d'office.
Si elle demande des justifications, elle demande des éléments de preuve. Le contribuable doit les fournir sous deux mois. Un délai supplémentaire peut toujours être demandé. Elle peut demander des informations complémentaires et le contribuable devra répondre dans les un mois.
Si le vérificateur décide d’opérer un examen de situation fiscale personnelle ou une vérification de comptabilité, des rendez-vous vont être fixés avec le contribuable pour analyser ses comptes bancaires et/ou sa comptabilité et lui demander des justifications.
Le contribuable, personne physique ou société peut être assisté d’un conseil dès le début de cette phase de dialogue avec l’administration.
Si l’administration relève des omissions, erreurs ou insuffisances dans la situation fiscale du contribuable, elle lui adresse une proposition de rectifications.
Phase de rectification
Lorsque le contribuable reçoit sa proposition de rectifications, il dispose d’un délai de 30 jours pour formuler ses observations.
Il est essentiel que le contribuable formule ses observations dans le délai de 30 jours sous peine d’être considéré comme ayant accepté tacitement les propositions de rectifications et de perdre certaines garanties qui lui sont offertes par la loi. Si le contribuable laisse passer ce délai sans répondre et qu’il souhaite par la suite se défendre, il sera contraint d’exercer un recours contentieux.