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Les traitements, salaires, pensions et rentes viagères constituent une des catégories de revenus à prendre en compte dans le revenu global du foyer fiscal (c'est à partir de ce revenu global qu'est établi l'impôt sur le revenu).
Ainsi, sont imposés dans cette catégorie de revenus, les salaires des salariés de droit privé, les traitements des fonctionnaires et agents publics, les rémunérations des gérants majoritaires et certains revenus de remplacement.
Est imposable dans la catégorie des traitements et salaires, tout individu qui est :
lié à un employeur par un contrat de travail
lié à un employeur par des liens de subordination ou d'étroite dépendance (statut professionnel, discipline)
titulaire d'un statut particulier lui donnant la qualité de salarié (journaliste par exemple)
Le revenu net imposable dans la catégorie des traitements et salaires comprend :
Le salaire
La rémunération ou des allocations
Les avantages en nature (logement de fonction, utilisation à titre privé d'un véhicule professionnel ...)
Il est, ensuite, déduit de ce revenu net, les frais professionnels afférents :
A. Le salarié a une réduction de 30 % sur les produits vendus par l'entreprise dans laquelle il est employé, il s'agit d'un avantage en nature imposable dans la catégorie des TS.
FAUX : Dans le cas où la réduction tarifaire n'excède pas 30 % du prix public, le tarif préférentiel fait aux salariés pour les biens produits par l'entreprise ne constitue pas un avantage en nature entraînant son imposition.
B. Les pourboires laissés par des clients sont imposables dans la catégorie des TS.
VRAI : Bien que versés par des tiers et non par l'employeur, les pourboires sont imposables pour leur montant réel.
C. Une entreprise offre pour les fêtes de Noël des cadeaux de petite valeur à ses salariés, il s'agit d'un avantage en nature imposable dans la catégorie des TS.
FAUX : Les cadeaux en nature de petite valeur offerts à l'occasion d'un événement particulier, par l'entreprise aux salariés ne sont pas imposables lorsque leur valeur ne dépasse pas 5 % du plafond mensuel de sécurité sociale (161 € pour 2016) par événement et par année civile.
Le contribuable peut déduire ses frais professionnels forfaitairement ou pour leur montant réel :
Les frais professionnels sont fixés forfaitairement à 10 % du revenu net issu des traitements et salaires. Ils sont encadrés dans une fourchette : les frais déductibles ne peuvent être inférieurs à 426 € ni supérieurs à 12 183 €.
Lorsque cela l'avantage, le contribuable peut opter pour la déduction du montant réel des frais professionnels (en les justifiant). Il faudra alors réintégrer dans le revenu imposable les allocations pour frais d'emploi versés par l'employeur.
Lorsque le montant des frais réels déductibles excède la rémunération, le déficit correspondant peut être imputé sur le revenu global (Cf. tableau des déficits tunnélisés).
Il n'y a pas de liste limitative des frais déductibles, mais il s'agit de tous les frais inhérents à l'emploi, notamment :
Les dépenses d'ordre privé ne sont pas déductibles.
En principe, les étudiants sont imposés sur les sommes versées en rémunération de leurs travaux.
Les indemnités de stage :
La loi du 11 juillet 2014 a modifié les règles d'imposition des indemnités de stage. Les indemnités de stage perçues en 2017 sont exonérés d'impôt sur le revenu dans la limite d'un smic annuel (17 599 €), quelles que soient la durée et la date de signature de la convention de stage.
Les salaires versés aux étudiants :
S'ils sont âgés de vingt-cinq ans ou moins au 1er janvier de l'année d'imposition les étudiants peuvent opter pour une exonération d'impôt sur le revenu dans la limite de trois fois le montant du Smic (4400 € pour 2016).
Elle peut être cumulée au titre d'une même année avec celle prévue pour les indemnités de stage.
Il faut distinguer le licenciement dans et en dehors du cadre d'un plan de sauvegarde de l'emploi (PSE).
Le licenciement en dehors d'un PSE :
Les indemnités de licenciement versées en dehors d'un PSE sont exonérées à hauteur du plus élevé des trois montants suivants :
Le licenciement dans le cadre d'un PSE :
L'ensemble des indemnités versées à raison du licenciement intervenant dans le cadre d'un PSE est exonéré d'impôt pour leur montant total.
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