Les frais bancaires comprennent l’ensemble des sommes facturées au titulaire du compte, c’est-à-dire :
- les frais liés aux services bancaires (carte bancaire, assurance, frais de tenue de compte, etc.),
- les frais liés aux incidents de paiement (commission d’intervention, frais de rejet, lettre d’information, saisie, etc.).
La commission d’intervention est une somme perçue par la banque pour une opération entraînant une irrégularité. Par exemple : un paiement par carte bancaire alors que vous n’avez plus la somme nécessaire sur votre compte.
Les frais bancaires liés aux services prennent souvent la forme d’un pack bancaire comprenant la carte bancaire, les frais de tenue de compte, l’assurance, les chèques de banque, certains services comme les alertes SMS, les paiements à l’étranger, etc. Pour ce pack, vous devrez régler une cotisation mensuelle fixe. Cependant, vous pouvez opter pour la souscription de chaque service de manière indépendante.
A noter : Vous devrez avoir eu connaissance des tarifs bancaires avant la signature de votre convention de compte. De même, vous devrez être averti deux mois avant les changements tarifaires de votre banque. D'ailleurs, seuls les frais mentionnés dans votre convention pourront être légalement débités de votre compte. De plus, vous recevrez annuellement un récapitulatif des frais bancaires.
A retenir : Pour certains frais bancaires, vous devrez même recevoir une information préalable.
A l’inverse les frais liés aux incidents de paiement ne vous sont facturés que si vous êtes à découvert.
Imaginons que vous dépassez votre découvert autorisé, votre taux d’intérêt augmentera et vous devrez payer une commission d’intervention. Cette commission sera facturée à chaque paiement entraînant l’augmentation de votre découvert non autorisé, ce qui peut très vite faire grimper les frais !
C’est pourquoi, la loi est venue plafonner les frais bancaires pour dépassement de découvert, rejet de chèque ou de prélèvement. De plus, le public fragile a également été protégé avec une offre leur étant destinée. Votre banque doit faire connaitre les conditions pour bénéficier de cette offre. Une personne dite fragile profite du plafonnement dès le mois suivant ses difficultés.
Dans tous les cas, une personne est considérée en situation de fragilité financière quand :
- elle est inscrite au fichier central des chèques de la Banque de France,
- elle a été déclarée recevable à la procédure de surendettement.
Les personnes en situation de fragilité disposent d’une offre avec des moyens de paiement aidant à maîtriser leur budget tels que la carte anti-dépassement et des alertes.