Bonjour je recherche un avocat spécialisé dans ce sujet sur Lyon j'ai en effet la mention de l'année Lombarde et le calcul semble bien éroné, j'ai envoyé un courrier à ma banque argumenté mais elle me l'a rejetté je ne compte pas en rester la
ici le courrier envoyé à la banque
Madame, Monsieur,
J'ai souscrit, auprès de votre établissement, un prêt immobilier dit gigogne pour financer mon projet d'achat réalisé le 02 janvier 2013 et dont le montant emprunté s'élève à 112300euros. Mais il se trouve que j’ai constaté un certain nombre d’irrégularités dans le contrat (le délai de constatation a été long car je ne suis pas un homme de l’art). Je précise que je reste dans le délai légal d’avant prescription car les dits crédit ont fait l’objet d’une renégociation en 2015 (et le problème a été signalé dès 2016 à ma conseillère mais je n’ai pu obtenir de rendez vous avant) ce qui repousse la prescription à 2020 et que dans tous les cas l’offre de prêt étant daté de octobre 2012 je reste la encore dans le délais de 5ans.
Les erreurs constatées sont :
- l’usage de l’année dite Lombarde,
- l’absence des taux de période
En droit, cela s'appelle une faute lucrative
Code consommation :
Une année civile compte 365 jours, ou 366 jours, et un mois normalisé 30,41666 jours. L’annexe à l’article R 313-1 du code de la consommation indique : “… Une année compte 365 jours, ou, pour les années bissextiles, 366 jours, 52 semaines ou 12 mois normalisés. Un mois normalisé compte 30,41666 jours.”
A ceci s’ajoute la directive Européenne 98/7/CE du 16 février 1998
Les jurisprudences invoquées sont les suivantes :
- L’arrêt en date du 19 juin 2013, de la première chambre civile de la Cour de cassation (pourvoi n° 12¬16.651) : « le taux de l’intérêt conventionnel mentionné par écrit dans l’acte de prêt consenti à un consommateur ou un non ¬professionnel doit, comme le taux effectif global, sous peine de se voir substituer l’intérêt légal, être calculé sur la base de l’année civile ». Selon cette décision, ceci entraine dans le cas d’une année à 360 Jours la nullité de la clause d’intérêt et par conséquent les intérêts au taux contractuel doivent être remplacés par des intérêts au taux légal. Jurisprudence confirmée par un arrêt de la première chambre civile de cette même Cour en date du 17 juin 2015 (pourvoi n°14-14326)
- l’arrêt en date du 20 octobre 2015 (RG 14/0487
, la cour d’appel de Toulouse
- L’arrêt en date du 12 novembre 2015, la cour d’appel d’Aix-en-Provence (Chambre 8 C, RG 13/12166, époux J C/ Caisse d’Épargne et de Prévoyance Provence Alpes Corse) : la banque en la condamnant à rembourser aux emprunteurs la différence entre les intérêts au taux contractuel et les intérêts au taux légal. (0,71% en 2012 et 0 ,93% en 2015 suite aux avenants)
- le jugement en date du 15 avril 2016 (RG n° 14/07072), le tribunal de grande instance de Montpellier
- deux décisions en date du 12 mai 2016 (Pôle 5 Chambre 6, RG 15/00202 et RG 15/01363), une autre chambre de la cour d’appel de Paris a confirmé cette position.
Etc. je ne vais pas mentionner l’ensemble des jurisprudences et décisions mais elles sont nombreuses
Je précise par ailleurs que j’ai eu des offres de certaines banquent pour un éventuel rachat à taux très bas avec possibilité de remboursement anticipé sans frais ni franchise.
Au vus de ces éléments je vous propose une solution amiable à ce problème sous la forme suivante : la mise en place à partir de juillet d’un taux à 1,3% (en cas de procédure je rappel que le taux d’intérêt légal de 2012 est de 0,71 %) sur les deux prêt immobilier (voir pourquoi pas les transformés en un seul prêt) et le remboursement de 50% la différence entre les intérêts au taux contractuel et les intérêts aux taux légaux (0,71 % jusqu’à la date effective des avenants 0,99 % après la prise effective des avenants) sur les intérêts versé depuis la signature du contrat initiale jusqu’à la mise en œuvre du nouveau taux. Bien entendu ceci sans frais aucun de dossier ou autre de ma part à régler. On obtiendrait donc un prêt ou un double prêt si on reste dans la configuration actuelle à 1,3% et un passage à 15ans de crédit restant pour garder une mensualité sensiblement identique à celle actuellement remboursée.
Vous en remerciant par avance, je vous prie de croire, Madame, Monsieur, en l'assurance de ma considération distinguée.
Je me tiens à votre disposition pour tout renseignement supplémentaire.