Merci pour votre réponse.
Si je comprend bien, la marge de manoeuvre est assez réduite et plutôt incertaine quant au résultat judiciaire.
Notre intention n'est pas de s'attaquer au notaire (qui a bien bardé son acte de "dispenses" quant à sa responsabilité sur les "inexactitudes" de son acte), mais de faire officialiser la nature de la propriété (description précise des surfaces et immeubles) et acter sa vraie valeur au plus tôt, en vue d'une succession, et avant que des améliorations soient réalisées (ou une vente), ce qui, comme vous le dites, remettrait en cause son évaluation au moment où elle sera faite.
Ceci dit, la voie judiciaire semble très incertaine, voire longue et onéreuse. Curieusement, les textes juridiques sur la question semblent donner des explications aussi diverses que variées. En l'occurrence, nous avons compris (mais nous ne sommes pas spécialistes du droit), qu'un bien ayant fait l'objet d'une donation du vivant du donateur sera ré-évalué automatiquement au moment de la succession (décès du donateur). Si le bien est toujours accessible (non venu depuis), il sera donc évalué en prenant en compte les éventuelles mises en valeur et modifications qu'il aura pu subir... D'après vous ce n'est donc pas si évident !
Il resterait comme action (c'est un conseil officieux qui nous a été donné), qu'un signalement aux services fiscaux et de l'urbanisme permettrait de faire intervenir les-dits services qui ré-évaluraient le bien afin de percevoir les impôts et taxes qui leur échappent...
En tout état de cause, les conseils d'un spécialiste s'avère utile, mais la situation est d'autant plus complexe que les résultats sont quasi incertains (la donation remonte déjà à 5 ans et semble être très judicieusement construite), et quand bien même l'action serait fondée, nous ne voyons pas qu'elles en seraient les bénéfices car l'acte de donation notarial restera gravé dans le marbre.
Il y a d'autres éléments dans cette affaire, et je peux vous adresser un résumé et copies des pièces en notre possession en vue d'un devis.
Cordialement
il y a 8 ans
Bonsoir,
J'ajoute un dernier commentaire,.. et le définitif !
Un avocat a accepté de prendre connaissance de mon dossier et m'a reçu : il n'y a rien à faire sinon attendre la succession, en espérant que les biens ne disparaissent pas d'ici là.
La raison en est que la donation a eu lieu en 2011 (date que je n'avais pas donné dans le descriptif de l'affaire), et n'en ayant pas eu connaissance, le délai qui nous aurait permis de réagir est passé (4 ans).
Nous ne pouvons donc plus contesté les informations "fausses" qui décrivent le bien concerné dans l'acte, ni revenir sur son évaluation largement sous-estimée (180000 € au lieu de 600000 €).
La donation est donc à ce jour gravée dans le marbre !
Dont acte.
Curieusement aussi, nous avons appris qu'un des biens (une belle villa) avait subi un certain nombre de travaux d'agrandissement, semble-t-il sans permis ni déclaration.
Là aussi, nous ne pouvons pas faire intervenir les services de l'urbanisme qui auraient pu constater la nature du bien, et, par voie de conséquence revenir sur sa valeur actée. La prescription est de 3 ans, et le délai est aussi passé...
Bref, voilà comment un dossier notarié peut arriver à contourner toutes les lois pour faire passer une fraude et la faire entrer discrètement et en douceur dans le cadre de la loi, de surcroit en déshéritant le reste de la famille. Dura lex, sed lex
il y a 8 ans
Cliquez ici pour ajouter un commentaire