Bonjour,
Malheureusement si vous démissionnez, et que cette rupture est de votre seul fait (c'est à dire qu'elle n'est pas à l'initiative de l'employeur - ex: licenciement, rupture de période d'essai, réduction des effectifs, liquidation de l'entreprise, faillite, etc...), alors votre titre de séjour ne pourra être renouvelé, même si vous trouvez un nouvel emploi derrière.
En résumé, si vous ne parvenez à démontrer que vous avez été involontairement privé d’emploi, parce que vous avez par exemple démissionné ou parce que vous avez fait une rupture conventionnelle, vous risquez de ne pas pouvoir renouveler votre titre de séjour et recevoir un refus de séjour accompagné d’une mesure d’obligation de quitter le territoire français.
En effet, les termes de l'article L.313-10 du CESEDA sont catégoriques:
Une carte de séjour temporaire, d'une durée maximale d'un an, autorisant l'exercice d'une activité professionnelle est délivrée à l'étranger :
1° Pour l'exercice d'une activité salariée sous contrat de travail à durée indéterminée, dans les conditions prévues à l'article L. 5221-2 du code du travail. Elle porte la mention " salarié ".
La carte de séjour est prolongée d'un an si l'étranger se trouve involontairement privé d'emploi. Lors du renouvellement suivant, s'il est toujours privé d'emploi, il est statué sur son droit au séjour pour une durée équivalente à celle des droits qu'il a acquis à l'allocation d'assurance mentionnée à l'article L. 5422-1 du code du travail ;
Comme vous pouvez ainsi le constater, la loi exige que la rupture du contrat de travail ne vienne pas du salarié, mais de l'employeur, pour que le titre de séjour soit renouvelé!
En espérant avoir répondu à votre demande, et vous remerciant d'indiquer sur le site, via le bouton vert situé en dessous de la réponse, que votre question a été résolue,
Bien Cordialement, VBD.