Je cherche à savoir quel pourrait-être le recours contre une avocate qui, au cours d'une plaidoirie devant un juge aux affaires familiales a tenu des propos diffamatoires et clairement contre une personne handicapée ce que j'assimile à de l'Handiphobie.
Je suis séparée de mon ex compagnon depuis 5 ans. Je suis maman d'un garçon de 7 ans. Depuis 2 ans je reconstruis ma vie auprès d'un homme que je trouve exceptionnel et, handicapé qui a subit une double amputation à l'âge de 2 ans et demi des suites d'une maladie infantile.
Depuis il se bat chaque jour pour être autonome et pourvu de ses prothèses il est tout à fait en capacité de marcher et de faire énormément de choses compte tenu de sa condition.
L'avocate de mon ex compagnon dans la procédure qui nous intéresse à savoir le changement de résidence habituelle de mon enfant a jugé pertinent de diffamer mon compagnon. Une première fois dans ses écrits en disant que mon fils ne s'entend pas avec lui, sans en apporter aucune preuve. Ce que la JAF lui a reproché.
Mais surtout en insistant trop lourdement sur son incapacité physique et en carrément osant dire qu'il se serviraient de mon fils comme auxiliaire de vie si nous vivions tous les trois ensembles et si nous osions concevoir un enfant tous les deux surtout.
Elle a dit dénigrant notre projet de vie : une personne aussi lourdement handicapé que lui pour reformer une famille ... !
La juge et mon avocat présents également ont tous deux repris cette avocate. La juge lui ayant signifiée qu'elle parlait en son absence d'une personne handicapée qu'elle ne connait absolument pas. Mon avocat pour sa part a défendu mon compagnon en disant à la juge qu'il se tenait sur ses deux jambes et qu'il marchait aussi vite que lui avec des béquilles certes mais tout à fait capable de vivre à nos cotés sans être un poids. Cela m'a donné la nausée tant j'ai trouvé le procédé abjecte. J'assimile cela à de l'Handiphobie qu'elle a voulu transmettre au juge. Que pouvons nous faire ?
Rien. Ce n'est pas de l'"handiphobie" (nouveau mot). Ni de la discrimination à l'encontre d'une personne handicapée. Votre nouveau compagnon n'est pas le père de l'enfant. La question que votre adversaire a posé par l'intermédiaire de son avocat est légitime même si elle vous paraît brutale : est-ce que ce compagnon a les capacités physiques pour s'occuper d'un enfant de 3 ans? Est-ce que au rebours, votre enfant de 3 ans ne va pas voir son comportement modifié par le handicap de votre compagnon?
C'est un débat qui a sa place devant le JAF, puisque vous avez débattu de la garde.
Par ailleurs, les avocats bénéficient d'une immunité dans leurs propos en audience. Mais votre avocat aurait pu vous le dire. Cordialement
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