Je n'ai pas eu de réponse pour cette question que je reformule ici : je sais que dans la situation décrite ci-dessus l'adoption simple ou plénière du père du défunt par le couple qui l'a élevé aurait ouvert des droits à succession pour leurs petits-enfants toujours en vie, cousins de fait ou d'adoption du défunt.
Mais cette adoption de mineur prévue par la loi, qu'elle soit simple ou plénière, n'existe pas, tout simplement parce que la législation ne permettait pas encore l'adoption de mineurs à l'époque des faits, qui remontent aux trois premières décennies du siècle dernier.
Le mineur en question, né au tout début des années 1900, orphelin de père et mère à trois ans, est dès lors "adopté" par le couple qui ensuite l'a élevé comme un de ses propres enfants, et est toujours domicilié chez eux à sa majorité, quasiment jusqu'à son mariage. Il n'a jamais demandé à être émancipé avant la fin normale de sa tutelle. Plusieurs documents montrent qu'il est considéré comme un des fils de la famille. C'est une situation de fait qui résulte de la volonté des parents morts prématurément comme de celle des parents adoptants (ils étaient très proches). Elle est intégrée par tous et se serait certainement traduite par une adoption légale si celle-ci avait été possible, mais la loi ne la permettait pas encore.
Quels sont les droits des cousins d'adoption toujours en vie ?
La situation de fait correspondant à une adoption peut-elle être reconnue et leur ouvrir des droits d'héritiers, au moins au plan moral ?
il y a 6 ans
Très sincèrement, j'en doute...
Au regard de la loi, votre cousin est mort ab intestat...
il y a 6 ans
Ab intestat, c'est-à-dire qu'il n'a laissé aucun testament ? Jusqu'à preuve du contraire, oui, mais en fait, nous n'en savons rien... Comment le savoir ? Il vivait seul, était très discret, et que je sache, personne n'a fouillé dans ses affaires...
il y a 6 ans
Dans l'hypothèse où effectivement il n'existe aucun testament, qui est celle retenue jusqu'à présent, les seuls héritiers possibles sont des cousins plus ou moins éloignés selon les liens considérés.
La question qui se pose pour les cousins indiqués ci-dessus est de savoir s'ils peuvent être reconnus comme tels, et par quel mécanisme légal.
Existe-t-il une jurisprudence sur la question ?
il y a 6 ans
Bonjour,
N'y a-t-il personne qui puisse me donner de réponse plus précise ?
Je reformule ma question :
La situation de fait qui correspond à une adoption de mineur bien avant que celle-ci ne soit légalement possible, puisqu'à cette époque la loi ne prévoit toujours que l'adoption de majeur, peut-elle être reconnue et source de droits en matière de succession ?
Ce cas de figure a-t-il déjà été soumis à l'appréciation des juges? Si oui, quelle a été leur décision ? Quelles sont les règles applicables ?
Merci pour vos réponses.
il y a 6 ans
Je vous recommande de consulter un avocat
il y a 6 ans
Oui, merci, c'est ce que je fais ici même !
Ma question est-elle trop compliquée ?
il y a 6 ans
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