1re alcoolémie délictuelle, ordonnance pénale ou jugement classique?

Sujet initié par jean dupond, il y a 7 ans - 2421 vues

Bonjour,

Je me suis fait arrêté par les forces de l'ordre pour conduite en état d'ivresse récemment, j'ai refusé de me soumettre à l'éthylotest mais accepté l'éthylomètre relevant mon taux le moins élevé à 0.81mg/l d'air expiré.
J'ai par la suite été auditionné par les forces de l'ordre, j'ai reconnu les faits, dis que j'avais conscience d'avoir pris mon véhicule sous l'emprise de l'alcool et qu'au final je regrettais cette situation.
Je précise aussi que je n'ai pas fait de garde à vue suite a cette interpellation et qu'auparavant je n'ai jamais eu affaire à la justice de ma vie.
J'ai donc reçu une suspension administrative de 6 mois et serai convoqué à une ordonnance pénale en juin.
Vis à vis de ma situation précédemment énuméré je souhaiterai savoir le verdict réel de l'ordonnance (peines principales et complémentaires généralement données), à savoir si il est dans mon intérêt d'y faire opposition pour pouvoir réduire la suspension et surtout de demander l'exclusion de la mention de ma condamnation sur mon casier judiciaire B2 car par ironie j'aimerais passer un concours de police.
Étant donné qu’après la suspension, la récupération du permis est provisoire 1an avant de redevenir définitive,
pensez-vous que cette période en rapport au permis est considéré comme nul par cette profession?
Je sais également que si j'accepte cette ordonnance, l'inscription se fera de facto automatiquement, mais peut-on vraiment, lors d'un jugement classique avec avocat, obtenir moins que ladite ordonnance dans ce type de cas, y a-t-il des risques, est-ce que ça vaut le coup, si oui, pourquoi (sans compter les vices de procédure)?
Au final je regrette terriblement mon comportement, cela dit les rares fois ou j'ai dû reprendre le volant avec de l'alcool je n'ai jamais fais prendre de risque à personne à part à moi peut-être, car aucune voiture ou personnes croisé lors des trajets ( à part une voiture bleue la dernière fois) et jamais accompagné, faute avouée à moitié pardonné dit-on, dans tous les cas j'assumerai...

merci de m'avoir lu, bien cordialement