Cher Maître,
Je vous remercie chaleureusement pour toutes ces informations que vous me fournissez, et qui vont certes m'être utiles !
Vous mentionnez notamment la possibilité de demander une expertise médicale judiciaire au service des Urgences Médico-Judiciaires.
Mon épouse s'est rendue, ce matin-même, au service Médico-légal de l'hôpital de la ville pour un rendez-vous pris hier par la Police suite à notre dépôt de plainte. Le médecin l'a examinée pour évaluer l'importance (assez bénigne, fort heureusement !) des traces physiques subies et transmettre ensuite son rapport à la Police. Une radio du dos (puisque mon épouse a été poussée et que son dos est douloureux depuis lors) va également être prise sur ordonnance de notre médecin de famille.
Toutefois, il n'a jamais été fait mention d'ITT (cela est peut-être du au fait que mon épouse n'est pas salariée ?), pas plus qu'il n'a été évoqué la moindre audience de mon épouse pour relater et évaluer son degré de traumatisme _autre_ que physique (elle est pourtant effectivement anxieuse depuis l'attaque, dort mal, a peur et se refuse à sortir seule désormais — ce dont elle avait pourtant l'habitude jusque-là).
Je comprends, certes, votre recommandation de retourner au commissariat. cette solution plus simple serait donc évidemment plus efficace. Néanmoins, le mépris avec lequel nous avons été traité la 1ère fois me décourage d'y retourner pour être traité avec le même mépris (et selon toute probabilité davantage encore puisque ma demande ira à l'encontre de ce qu'ils m'ont déjà dit).
Je crains aussi, avec raison je le suspecte, que cet /affront/ à leur encontre ne les fasse /enterrer/ définitivement leur enquête, ou du moins ne feraient-ils plus le moindre effort autre qu'obligatoire si je m'oppose à eux d'une quelconque façon (même remarque concernant une plainte adressée au Commissaire Divisionnaire — ce que j'aimerais pourtant pouvoir faire !).
Je vous remercie enfin de me proposer vos services pour nous assister. En l'état actuel, je crains hélas de n'avoir les moyens financiers pour bénéficier d'un avocat — mon épouse ne travaille pas, et je suis moi-même dans l'attente d'un nouveau contrat, mais sans avoir encore une certitude absolue d'être embauché.
Quoi qu'il en soit, je note précieusement toutes les informations que vous m'avez communiquées, avec l'espoir d'en faire le meilleur usage par la suite.
Bien à vous,
il y a 6 ans