Bonjour, mon enfant a été hospitalisé plusieurs jours pendant les vacances scolaires sans que j'en sois prévenue par le parent gardien , période hors de mon DVH classique (les ayant 2 Week-ends par mois et moitié vacs scolaires)..
(toujours pas informée à ce jour, s'agissant de cet élément, ou d'autres, d'ordre médical également, qu'il s'agisse de cet enfant ou de mon autre enfant).
Prévenue via une animatrice de la colonie de vacances, restée au chevet de mon enfant, mon numéro ayant été donné par mon enfant, celui-ci le connaissant par coeur, la colonie n'ayant pas connaissance de mon existence, et donc de mes coordonnées.,
L'autre parent étant injoignable les premiers jours d'hospitalisation, puisque régulièrement en déplacement professionnel à l'étranger tout au long de l'année.
Mon enfant m'a fait la demande de me déplacer pour venir le voir, à ce moment-là, l'autre parent ne s'était toujours pas manifesté et restant injoignable.
Le personnel hospitalier m'a fortement déconseillé de venir rejoindre mon enfant à son chevet, évoquant une plainte possible de l'autre parent pour le motif que je viendrais voir mon enfant hors de mon DVH. (j'imagine donc que c'est courant).
Ma question est, donc :
A partir quel niveau de gravité d'hospitalisation, sachant l'enfant seul, sans aucun membre de sa famille du parent ayant la résidence, peut-on envisager d'aller voir son enfant sans craindre une plainte du parent ayant la résidence ?
Y a t'il déjà eu des précédents ? La justice a t'elle déjà condamné ou sanctionné un parent qui hors DVH avait commis l'imprudence et l'outrecuidance d'aller voir son enfant hospitalisé ?
(à titre d'exemple, j'ai déjà lu un jugement de ce type où la mère et l'enfant étant confrontés au refus du père à ce qu'ils communiquent hors DVH, le père ayant la résidence, la mère a cédé à la demande de l'enfant en lui achetant un téléphone portable, enfant âgé de 14 ans environ d'après mes souvenirs. Par la suite, le père a porté plainte contre la mère, pour immiscion dans sa vie privée -par l'entremise du téléphone portable, où l'enfant pouvait appeler sa mère- le juge affaires familiales a donné raison au père, en menaçant la mère de réduire son DVH, voire à lui supprimer son autorité parentale, dans le cas où elle s'obstinerait à céder aux demandes de son enfant qui souhaitait ce téléphone devant l'impossibilité de communiquer avec elle le reste du temps, le père l'empêchant d'accéder au téléphone familial).
Mes enfants ont eu le même souhait, sans que je puisse accéder à leur demande, face au refus du père, sachant qu'ils sont la moitié du temps gardés par des tierces personnes plusieurs jours d'affilée.
(sachant qu'il y a déjà eu des précédents de menaces à tout va de la part du parent gardien, de plaintes pour des motifs injustifiées, et ce avec la collaboration des services de gendarmerie, qui visiblement, obtempèrent sans sourciller pour me faire subir des pressions, et qui d'un autre côté, ont refusé mes plaintes quand il s'agissait de faits probants, et quand à eux, beaucoup plus graves, que ceux qu'on me reprochait, et qui étaient injustifiés).
Sachant que c'est une demande de l'enfant, sachant que lors de la procédure JAF, mes deux enfants avaient émis deux fois le souhait de venir vivre avec moi (écrit noir sur blanc sur les rapports de l'enquête et expertise)., ce n'est donc pas par obligation que mon enfant souhaiterait me voir mais bien par plaisir, et pour avoir du réconfort, du soutien, et de l'affection..
D'autre part, dans le cas où un membre de ma famille proche de l'enfant (grands-parents), voire moi-même serait hospitalisé, pourrait-on imaginer de faire un référé auprès du JAF pour obtenir l'accord de celui-ci à ce que l'enfant puisse au mieux communiquer par téléphone avec le parent hospitalisé, à défaut d'aller le voir hors DVH sachant que le parent gardien s'oppose à toute communication quelle qu'elle soit ( et même verbalisation d'une éventuelle envie d'appeler, l'enfant étant sanctionné dans le cas où il émettrait la simple idée d'appeler le parent non gardien) hors DVH ?
Je sais que mes enfants seraient profondément chagrinés de savoir qu'ils n'auraient pas pu parler à un membre de ma famille hospitalisé ou moi-même,faute d'avoir obtenu l'accord du parent gardien, et qu'ils le considéreraient comme injuste, comme cela peut être le cas lorsqu'il est impossible de les joindre (ce qui est une constante), que cela soit à l'occasion de fêtes, de leur anniversaire, du mien, ou d'évènements heureux dans ma famille (naissance, mariage, etc).
Sachant que ce n'est pas un "élément nouveau", puisqu'avant le jugement, le parent pas encore gardien à l'époque faisait obstruction pour tous renseignements, et refusait toute communication, le JAF peut-il considérer cette demande comme abusive ?
Puisqu'il parait que pour ressaisir un JAF, il faut des éléments nouveaux( je précise que le parent gardien étant à présent en position encore plus dominante qu'avant, je n'ai maintenant non plus aucune informations relatives à leur scolarité, ni à quoi que ce soit d'ailleurs, ni aux cartables, le parent gardien, son assistante maternelle ou les autres personnes chargées de garder mes enfants plusieurs jours d'affilée s'octroyant le droit de garder ces cartables et ne m'apportant aucune information relative à leur santé , ayant eu fréquemment le cas d'avoir à les récupérer souffrants, voire ayant été absent de l'école, sans que personne ne me dise quoi que ce soit. Qu'il s'agisse de l'école, ou des différentes personnes gardant mes enfants.
Il est compliqué d'avoir à imaginer devoir anticiper tous les 15 jours un éventuel rendez-vous ou pas chez le médecin ne sachant jamais dans quel état vos enfants vous seront remis. Ainsi donc, on se prépare à toute éventualité, sans pour autant prendre un rendez-vous médical, qui serait peut-être inutile ou pas, et sachant que parfois même, l'enfant a déjà vu un médecin, a déjà eu une prescription médicale, mais pas donnée parfois, et sachant qu'il pourrait y avoir donc double prescription médicale, faute d'informations.
Je souhaiterais apporter comme précision que m'étant séparée du père dans un cadre de violences conjugales, et que celui-ci continuant d'exercer une main-mise sur moi et mes enfants qui le craignent, ainsi que diverses intimidations, violences verbales y compris, je ne peux délibérément mettre en danger mon enfant de subir coercition plus accentuée que celle qu'il vit déjà dans le cas où j'aurais accédé à sa demande de venir le voir et sans réfléchir aux conséquences délétères qui auraient pu être occasionnées dans le cas où j'aurais fait le déplacement jusqu'à l'hôpital.
J'aurais bien évidemment eu la démarche de devoir mentir en expliquant que je serais venue malgré le désaccord de mon enfant, bien que celui-ci aurait certainement eu aussi des reproches ou des conséquences d'avoir permis à ce que l'on me contacte, en donnant mon numéro de téléphone à l'animateur de colonie. Le parent gardien pouvant le sermonner( dans le meilleur des cas) en lui disant qu'il aurait du mentir en disant qu'il ne connaissait pas mon numéro de téléphone. Merci de vos réponses, et de votre compréhension eu égard à la longueur de ce post, pour permettre de mieux comprendre la situation.
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