Je viens vers vous car j ai un litige avec le père de mon fils. Voici la situation, mon fils a 18 mois, et je suis partie du domicile conjugale quand il avait 3 semaines. Son père habite en Ardèche ou nous étions nouvellement installés depuis un an, et j ai fuis à Saint nazaire, près de ma famille. Nous sommes passés devant le jaf en mars 2018. Je suis partie pour violences verbales mais je n ai pas réussi à le faire reconnaître. La juge a estimé que c était une mésentente dans le couple.
Bref, étant donné l age du bébé et la distance qui le sépare de son père un droit de visite et d hébergement progressif à été mis en place comme ceci.
Vacances de printemps ou a défaut mai ou juin 2018 une semaine a la convenance du père dans la région du bébé. De 10h à 18h le bébé devant rentrer tout les soirs au domicile maternelle.
Durant l été 2018 une semaine à la convenance du père, tout les jours de 10h à 18h le bébé devant rentrer un soir sur 2 au domicile de la mère.
Pendant les vacances de Noël 2018 une semaine, le bébé devant rentrer le mercredi soir au domicile de sa mère.
A ce jour, monsieur n a pas exercé son droit de visite. Nous avions également fixé des rdv en dehors du jugement qu il n a pas honoré.
Monsieur viendra (?) a Noël,et souhaite respecter le jugement a la lettre. Pour ma part, je tiens à la progression : il est spécifié dans le jugement que comme.le bébé est encore très petit et à été privé de vivre a proximité de son père, il y a lieu de fixer un droit progressif prenant en considération la nécessité de ne pas séparer l enfant de sa mère, figure d attachement principal, au cours de ses premiers mois, tout en aménageant une place au père.
J ai proposé au papa un compromis pour tenir compte du fait qu il ne se sont pas encore vu. Par exemple 3 premier jours de 10h à 18h avec retour chez moi puis une nuit complète le mercredi puis une nuit sur 2 ou plus si le petit va bien. Il refuse et sa proposition est la suivante, on fait ce qui est écrit dans le jugement et si ça ne va pas pour le bébé, il me le déposera. Je précise qu'il viendra avec sa famille et sa nouvelle conjointe.
Ma question est la suivante, suis je dans mon droit en demandant de respecter une certaine progression ? Que puis-je faire si nous ne trouvons pas d accord avec le papa.
En l'absence de l'exercice du droit de visite du père, je comprends qu'il n'y a eu aucun progressivité. Or, si Monsieur présente le jugement à la gendarmerie et qu'il veut garder son fils vous risquez une plainte pour non présentation d'enfant.
Pour les prochaines fois, je vous invite à faire acter auprès de la gendarmerie que Monsieur n'exerce pas son droit.
Dans ces circonstances, je vous invite à saisir à nouveau le juge aux affaires familiales pour expliquer la situation et demander la mise en place d'un droit progressif.
Vous pouvez aussi tenter une médiation familiale afin de trouver un compromis avec Monsieur.
Juste une question encore, un juge ne risque t il pas de trouver le motif un peu léger et ne pas apprécié qu il soit saisi uniquement pour ça ? De plus il y a à Saint nazaire un délai de plus de 6 mois avant d obtenir une audience. Comment faire surtout que d ici la monsieur bénéficie d un droit d hébergement ? Je souhaite évidemment qu'il soit reporté. Merci d avance
Le juge n’a pas porter de jugement critique sur le motif de la saisine.
Si un élément nouveau depuis le jugement justifie une modification du jugement, le juge peut être saisi.
Si vous considérez qu’il existe une urgence, je vous invite à vous rapprocher d’un avocat afin qu’il saisisse le juge en la forme des référés afin d’avoir une date plus courte.
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