Bonjour,
J'étais en CDI depuis plusieurs années dans mon ancienne entreprise, entreprise reconnue.
J'ai pour autant décidé de me reconvertir et donc d'entreprendre une formation professionnelle qui n'étais pas éligible au Fongecif.
Je devais donc être considérée comme demandeur d'emploi afin d'obtenir un financement de ma formation par Pôle Emploi, ce qui est le cas aujourd'hui.
J'ai donc décidé d'expliquer mon projet auprès de ma direction, en veillant bien à souligner le fait que je souhaitais me former et non pas travailler dans une autre entreprise et qu'il était donc important pour de pouvoir me libérer de mon poste rapidement tout en ayant la possibilité de percevoir de l'ARE afin de continuer à assumer les charges comme le loyer ...
Etant une personne assidue, j'en ai informé ma direction des mois à l'avance.
Mon employeur m'a expliqué que j'avais plusieurs possibilités, soit de démissionner sur le champ ou de faire un abandon de poste ou bien de commettre une faute grave.
En effet, je n'avais pas la possibilité de solliciter une rupture conventionnelle car elle devait être demandé par l'employeur uniquement.
Il m'a donc incité à faire un abandon de poste.
J’ai donc voulu lui rappelez que l’abandon de poste devait être également à l’initiative du salarié uniquement et non pas une décharge que l’employeur pouvait se permettre de souffler au l’oreille du salarié, comme dans le cas inverse.
Il m'a assuré qu'il ferais le nécessaire pour que je puisse être licencié au bout d'un mois et une semaine maximum.
Etant naïve mais méfiante, j'ai enregistrer à son insu, notre conversation qui menait donc à ce même accord.
Naive ?! Car je l'ai cru. Il semblait à fond derrière mon projet et peiné de me voir quitter l'entreprise.
J'ai donc laissé 1 mois entier afin d'abandonner mon poste seulement début Aout 2018.
Je n'ai été licenciée que le 01 Octobre, seulement 3 mois après.
Il n'a fallu que 2 mois pour que ma vie sombre brusquement dans une précarité obscure.
Des mises en demeures et des lettres d'huissiers chaque semaine. Plus de téléphone, plus d'internet, plus d'assurance habitation, des menaces sévères d'expulsion, pas le moindre centimes d'argent pour faire des courses, un découvert bancaire exorbitant, fichage bancaire... J'ai donc été contrainte de pointer au resto du coeur, de travailler au noir dans un restaurant afin de me dégager de l'argent en espèce. Etant en banque en ligne, je n'ai pu poser ces espèces.
Mais arrivé au mois d'octobre, après que mon licenciement pour faute grave et sans indemnité fut prononcé, je me suis dit, c'est bon, tu arrives au bout ! Courage !!!
Et bien non, ils m'ont remis mes documents seulement le 15 Octobre 2018.
Ils m'ont demandés d'attester avoir reçu le 05 Octobre 2018 mon solde tout compte que je n'aurais pu toucher qu'a partir du mois suivant, au même titre que les salaires de l'entreprise et pour un montant total de 286,09 euros brut.
Sur ce même reçu de solde tout compte, le montant initial que je devais percevoir était de 1417,36 euros brut.
Mais plusieurs déductions ont été fait, comme -794,33 euros brut de salaire du mois d'octobre ( alors que j'ai été licenciée au 01/10/18 .. ) -114,24 euros de RTT que j'avais effectivement trop pris.
J'ai donc informé la RH que je ne signerai pas ce document en l'absence de ce solde.
Ils m'ont donc laissé partir avec les deux exemplaires que j'ai toujours en ma possession.
J'ai immédiatement procédé à mon inscription Pole Emploi et pris RDV auprès de l'inspection du travail afin de mieux comprendre les déductions qui m'ont étés faites sur mon solde tout compte.
Considérée comme inscrite à la fin du mois d'octobre par Pole Emploi, j'ai pu procédé à mon actualisation.
J'étais donc soulagée et dans l'attente de pouvoir toucher mon ARE au début du mois de novembre.
J'ai attendu, 1 semaine puis 2, et décidé de décrocher mon téléphone afin de demandé la raison pour laquelle je n'avais toujours pas perçu le moindre centime.
On m'a expliqué que je n'aurais pas de droits ce mois ci en raison de l'énorme somme que j'aurais perçu sur mon solde tout compte soit la somme de 1417 euros en raison du plafond !
Bouleversée, j'ai pu obtenir un RDV d'urgence avec un conseiller Pole Emploi le lendemain, qui m'à expliqué que l'employeur avait surement volontairement prononcé mon licenciement le 01 Octobre afin d'ouvrer un nouveau mois afin de m'empêcher de toucher mon ARE.
J'ai pu obtenir finalement mon premier revenu le 3 Décembre 2018 avec une carence d'une semaine soit à peine 650 euros, qui à simplement couvert une partie de mon découvert.
Il aurais fallu tout de même 5 mois pour que je puisse toucher un peu d'argent.
Je déconseille fortement l'abandon de poste.
En revanche, dans vos échanges, vous préciser que si l'employeur est au préalablement au courant qu'un abandon de poste se prépare, il peux prononcer le licenciement sans délai.
Aujourd'hui, je n'ai toujours pas eu la moindre explication de l'inspection du travail au sujet de mon solde tout compte, mon employeur refuse toute rencontre ou échange téléphonique, je n'ai pourtant jamais était agressive dans mes propos ni même dans nos échanges.
Je souhaite savoir si au vue de la situation, il serais légitime d'obtenir une réparation financière auprès d'un conseil prudhommal ?
J'ai peur de me lancer dans des années de procédure et que cela puisse se retourner contre moi, car à chaque conseil perdu, mon entreprise à fait appel et lancé une procédure à l'encontre de ces anciens salariés et ils ont toujours finis par gagné, les salariés ont même du leur versés de l'argent.
Pourquoi est ce si difficile de quitter son poste en CDI avec un licenciement amiable ?
Remarquez vous des fautes que mon employeur aurait pu commettre ?
Merci de vos réponses
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