Cher Monsieur,
Pour que votre acheteur puisse valablement solliciter une résolution de la vente du camping-car, il devra démontrer le fait que les infiltrations constituent un vice caché au sens de la garantie légale des vices cachés.
En ce sens, il devra démontrer leur matérialité, leur préexistence au jour de la vente ainsi que leur caractère suffisamment grave.
De même, il devra prouver qu’il ne pouvait pas en avoir connaissance au jour de la vente et que le choc arrière, bien qu’apparent, ne suffisait pas à alerter sur d’éventuelles infiltrations.
Si vous pensez qu’il est en mesure de réunir ces conditions, je vous conseille de procéder à la résolution de la vente du véhicule.
Sinon, attendez qu'il vous formule une réclamation par écrit pour lui répondre, soit directement soit par l’intermédiaire d’un avocat, que vous refusez de faire droit à sa demande de résolution de vente.
Enfin, j’attire votre attention sur le fait que la seule mention « en l’état » ne constitue pas une clause d’exclusion de garantie.
Je vous remercie d'indiquer sur le site si j'ai répondu à votre question.
Bien à vous.
Vincent BERLIOUX
Avocat
bonjour , je viens de lire votre réponse merci . je l ai finalement repris et l acheteur m a avoué a demi mot qu il n aurait pas été au tribunal . coup de poker en somme . je l ai revendu avec contrat de vente excluant toute responsabilité y compris vices cachés . merci
il y a 5 ans