Suite à une dispute avec sa copine (à présent ex-copine) en juillet dernier, mon garçon s'est fait attaquer par les parents de cette dernière. Pour relater les faits de façon brève, voici la description par ordre.
- dispute avec la fille (il est environ 1h du matin) - elle appelle ses parents - mon fils lui demande de se calmer car il connaît la violence de cette famille - les parents de la fille sans poser de questions se ruent sur lui et le rouent de coups - il s'échappe et court dans la nuit se planquer où il peut - le père lui court après et profère des menaces de mort - mon fils nous appelle au secours et je prends la voiture - a 2h j'arrive pas loin du lieu où il habite. Par téléphone il me dit ou le récupérer. - il est couvert de coups et à n'a même pas eu le temps de mettre de chaussures. - il me demande de l'accompagner sur place pour récupérer sa voiture. Nous y allons et constatons qu'il n'y a plus personne. Dans le jardin, un grand feu est en train de consumer les vêtements de mon fils ainsi que tous ses papiers (identité, permis, carte grise...). La voiture a été vandalisée (vitres brisées, pneus crevés, intérieur arraché). - je file à la gendarmerie (arrivée vers 2h30). Il n'y a personne et lorsque j'explique à l'interphone que je souhaite porter plainte pour agression, on me répond de passer demain. - il est tard. Nous rentrons et décidons d'aller à l'hôpital puis de nous rendre au commissariat de police au matin (j'estime que l'on aurait du prendre ma plainte à la gendarmerie) - la gendarmerie nous appelle dans la journée pour convoquer notre fils et l'entendre le lendemain car la fille a porté plainte contre lui (elle a 17 ans, c'est à noter car elle est toujours assistée par sa mère. Notre fils en a 19, il va donc seul) - le lendemain, je l'amène au rendez-vous et je me rends compte qu'il lui est notifié une mise en garde à vue. Je demande aux gendarmes le motif de la garde à vue et ils me disent "agression sur sa copine" - je leur donne alors le pv de la plainte déposée la veille au commissariat pour qu'ils en aient connaissance. - nous récupérons notre fils 24h plus tard au tribunal, ou il aura été placé sous contrôle judiciaire. La fille a porté plainte pour violence et à dit qu'il avait tenté de l'étrangler.
Voilà pour les faits. Nous attendons le jugement qui a lieu ce mois. Pour ma part, connaissant la violence de la mère et du père de la fille (elle nous en avait parlé dans le passé), je soupçonne que si des traces de strangulation ont été constatées, il y a fort à parier que c'est sa mère qui a voulu la corriger.
Concernant la plainte de mon fils, silence radio. Nous avons fait un recommandé A/R au procureur pour demander un suivi sur l'affaire, mais toujours pas de réponse.
Notre avocat pour l'instant nous a dit ne pas avoir plus d'informations. Il soupçonne que notre fils sera de toute façon perdant concernant les violences car la fille n'ira pas contre sa mère si elle en a peur. Pour ce qui est de la plainte de notre fils il a dit que sans témoins, si les parents démentent être les auteurs des faits de dégradation de véhicule et des papiers d'identité, c'est perdu. Le véhicule n'était pas assuré contre le vandalisme, il est parti à la casse car le moteur aussi à été défoncé. Les gendarmes n'ont même pas pris le temps de se déplacer pour prendre des empreintes.
Aujourd'hui, notre fils à tout perdu, même son travail, car plus de véhicule pour s'y rendre. Il risque d'être condamné pour les violences. Son ex ne le laisse pas voir sa petite fille depuis. Avez vous des pistes sur ce qui peut être fait? Peut-il obtenir des dommages et intérêts? Comment faire pour que sa plainte puisse aboutir et prouver qu'il est victime depuis le début?
Merci de vos réponses, nous ne savons pas que faire.
Chère Madame, vous avez un avocat. Il connait votre dossier. Répondre à votre demande dans ces conditions serait incompréhensible. En ce qui concerne les violences sur votre fils, je suppose que vous les avez fait constater par le service de police. Avez-vous obtenu une réquisition aux "UMJ" (urgences médicales judiciaires") pour établir une ITT? C'est ce document qui fixe la gravité pénale de l'agression. Si ce document n'existe pas, il faut requérir le passage aux UMJ de toute urgence et joindre le certificat au dossier pénal. Pour le reste je ne peux pas répondre plus. Voyez avec votre avocat. Cordialement
Merci pour votre réponse. Je suppose qu'il n'y a rien à faire sinon espérer que la justice fera son travail. Ce qui m'inquiète, c est que mon fils n'a rien pour lui (à part le certificat médical mentionnant les itt. Il semblerait que pour la perte du reste (travail, documents d'identité, véhicule, et préjudice moral), il sera lésé. Les frais sont tous à sa charge.
Je déplore le fait que la loi française donne autant de droits aux mères au détriment des pères. Privé par la maman du droit de visite qui a pourtant été acté par la justice, ses nombreuses plaintes restent sans suite.
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