Bonjour,
J'ai appris il y a peu, que mon ex recevait notre fils (4 ans) dans son logement en me mentant sur sa situation conjugale. Entre autre.
Je suis la maman, et notre fils réside chez moi la majorité du temps.
Je précise que mon ex est un menteur pathologique, et d'une mauvaise foi à toute épreuve ... à toutes fins utiles, donc il m'est très difficile de démêler le vrai du faux, et d'obtenir des informations fiables.
Bref, depuis 1 an, il me fait croire qu'il est en collocation avec une femme.
J'avais appris ce déménagement en collocation car il avait gaffé dans ses messages sms. Sinon il me l'aurait caché ...
À l'époque j'ai dû déjà insister fortement pour avoir l'adresse de ce nouveau logement, qui était à 50km du lieu de résidence habituel.
Il ne m'a même pas informée "légalement" (lettre, mail ou autre ...) de ce changement de domicile.
Il a cédé uniquement parce qu'il a compris que j'en viendrais à lancer des procédures s'il ne me donnait pas son adresse.
Il avait déjà refusé de me donner le nom de sa "collocataire" de l'époque qui elle, est soit propriétaire, soit locataire principale du logement.
Mon ex m'avait dit qu'il était logé là-bas de façon tout à fait légale (bail) ... mais j'ai compris, avec ses gaffes, qu'il n'était pas locataire, mais probablement hébergé "au noir" ... sans aucun droit ni de locataire, ni de propriétaire, dans ce logement.
J'ai également appris que elle, et ses enfants (ados), sont perturbés et que l'un d'entre eux, est même dangereux ; il a été placé en foyer il y a quelques semaines.
(Il a déjà menacé avec un couteau, il a eu des comportements sexuels déplacés envers un enfant, paroles violentes, vols, accusations de violence envers des tiers ... Etc ...)
Elle, voit un psy, parce que visiblement elle n'éduque pas ses enfants "correctement".
Vu le placement de son fils, je pense qu'elle n'a pas eu vraiment le choix.
J'ai appris tout cela par la force des choses :
- mon ex m'en a parlé, car il savait que des assistantes sociales allaient m'appeller pour avoir des infos le concernant. (En rapport avec le placement de l'ado)
Il n'a pas eu le choix que de m'en parler avant.
- j'ai eu appris au téléphone par cette assistante sociale, que mon ex n'était pas en collocation, mais bien en couple avec cette femme.
(Bien entendu, si elle ne me l'avait pas dit, il aurait continué à me mentir ...)
Je souhaite avoir le nom et le prénom de cette personne chez qui mon fils est logé pendant les gardes et les vacances.
Passe encore de ne pas connaître son nom pour une collocation, vouée à être éphémère ...
Mais puisqu'ils sont en couple, vivant sous le même toit, elle est de fait, la belle-mère de notre fils.
Et ça change quand même beaucoup de choses si ce n'est pas éphémère ...
Pour des raisons qui me paraissent évidentes, à savoir des raisons de sécurité vu le passif psychologique de la nouvelle "belle"-famille de mon fils ... je tiens à connaître son nom ...
Je précise qu'il n'y a pas de mon côté de raisons de me cacher cette information (jalousie, insultes, ou autre, envers cette personne, je lui laisse mon ex avec une immense joie .... mais pour mon fils je ne dirais pas la même chose ...)
Peut-il s'y opposer, et refuser de me donner son nom, sachant que nous n'avons pas de jugement concernant les DVH (pour l'instant, les accords étaient "à l'amiable"...) ?
Par ailleurs, que me conseillez-vous de faire pour protéger mon enfant qui va vivre le temps des DVH et passer des vacances chez eux ... sachant que l'ado dangereux est pour l'instant en foyer, mais risque de revenir chez eux dans quelques mois ... ?
(Et sachant que mon ex mène son petit monde rempli de mensonges par le bout du nez, donc que je dois obtenir des preuves concrètes et fiables, pas facile, comment faire ...)
J'ai vraiment peur de cette situation pour mon fils, il ne saura pas se défendre à son âge ...
J'avais entamé une procédure de médiation familiale pour les DVH (parce qu'en plus les gardes, c'est quand il veut, s'il veut, et s'il ne veut pas : c'est sans prévenir ...)
Il a fait le mort avec la médiatrice pendant 4 mois ... puis est arrivé le confinement.
Et maintenant j'apprends tout ça, je suis perdue ...
Ne devrais-je pas attendre un peu pour demander des DVH fixés auprès d'un JAF ... Vu cette situation, je ne sais pas si je vais être longtemps d'accord pour les weekends et les vacances ...
Merci de vos réponses