Bonjour,
la réponse à votre question dépend des spécificités de votre situation et de la configuration des lieux:
- les 2 ha cultivés et la maison sont-ils situés sur une seule parcelle au cadastre? La maison comporte-t-elle des bâtiments d'exploitation qui pourraient justifier que les 2 ha restent avec les 26 ares, car constituant un ensemble économique?
- y a-t-il imbrication des deux?
La jurisprudence admet parfois l'indivisibilité du bien (c'est-à-dire que le fermier doit préempter le tout, ou rien), mais seulement après avoir constaté, par exemple, que la maison est enclavée dans les autres parcelles agricoles vendues.
Enfin, et à vrai dire il s'agit d'un préalable: vérifier que votre fermier bénéficie effectivement d'un droit de préemption:
- par rapport à la surface louée et en fonction de l'arrêté préfectoral applicable à votre bien (s'il s'agit d'un bail de petite parcelle, le statut du fermage n'est pas applicable, dont le droit de préemption du preneur);
- s'il répond aux conditions des articles L. 412 et suivants du code rural (exerçant, depuis au moins 3 ans, la profession agricole, et exploitant lui-même le fonds, etc.).
Je vous remercie d'indiquer si votre réponse est résolue,
Bien cordialement,
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