Chère Madame,
Vous êtes doublement victime:
- Victime du viol conjugal commis par votre époux. C'est un crime encore plus grave que le viol par un tiers inconnu. Il faut en avoir conscience.
- Victime de la pression familiale. Ce n'est pas à vous de vous remettre en question, mais à votre mari (si vous restez mariés) de comprendre la nature de son crime. Le corps de sa femme ne lui est pas acquis, même s'il le pense. Et "non" veut dire "non" dans toutes les langues du monde.
- Victime de votre affection car vous l'aimez et vous avez été meurtrie par le viol et par votre plainte.
Je vous recommande de vous constituer partie civile et de vous présenter au jugement.
La question n'est pas de savoir s'il sera emprisonné : il encoure une peine pouvant aller jusqu'à 15 ans de réclusion criminelle...
La durée de sa peine, s'il est reconnu coupable, ne dépend plus de vous, mais exclusivement de lui et de son comportement à l'audience.
Son risque objectif tourne, selon les Cours d'Assise, entre 3 ans et 9 ans, avec une dose importante de sursis.
Le fait que vous lui accordiez votre pardon moral peut avoir un effet apaisant à l'audience. Mais on ne peut pardonner que ce qui est reconnu. Il faudra donc qu'il reconnaisse les faits et s'engage à s'amender (indépendamment de la sanction).
Si vous souhaitez avoir un avenir avec lui, je vous recommande de vous faire assister lors de l'audience criminelle, et d'insister sur vos sentiments et votre statut de victime.
Avocat indispensable.
EN tant que victime de viol vous avez le droit à l'aide juridictionnelle;
Vous pouvez me contacter en privé.
Cordialement
Ariel DAHAN
MaîtrE DAHAN
Je prend conscience de votre message je ne suis pas marié avec lui c’était le premier petit ami que j’ai eu. Je suis parfaitement d’accord avec vous sur le fait que un non c’est non dans toute les langues mais j’ai l’impression de lui avoir laisser une porte ouverte.. je l’es repousser pour qui me laisse tranquille mais je l’es aussi embrasser mais sans penser qui voudrais aller plus loin parce que moi même je ne voulais pas. Si j’aurais vraiment voulut je l’aurais fait mais à ce moment ce n’étais pas le cas du tout. Je sais plus où me placer aujourd’hui je sais plus quoi faire je me sens mieux à l’heur d’aujourd’hui mais si il retourne en prison je pense que je replongerais dans le mal être. Je sais que rien ne lui autoriser tout cela mais je pense que cela étais un véritable mal entendu je ne le vois pas comme un violeur. Aujourd’hui je n’arrive pas à croire qui l’aurais pu faire ceci. Est ce que moi psychologiquement j’ai pu prendre certains actes déplacer je sais plus... et aujourd’hui je m’en veux énormément..
il y a 4 ans
Chère Madame,
Personne ne vous force à porter plainte ou à vous définir comme victime d'un viol. C'est vous qui le définissez, parce que vous décrivez une situation que vous n'avez pas autorisé.
Que vous ayez un sentiment confus et ambigüe, c'est le cas de presque toutes les victimes de viol dans ces situations : Elles ressentent toutes de la honte, et de la colère, et de la peine. La confusion de leur sentiment fait précisément partie de la contrainte qui a permis ce viol.
Le viol n'est pas toujours un viol "violent". Il peut y avoir viol par force (c'est simple à comprendre : il est plus fort que vous). Il peut y avoir viol par ruse (drogue par exemple). Et il peut y avoir viol par contrainte. Notamment contrainte affective ou morale. C'est la pire des situations car elle atteint également votre inconscient.
Votre sentiment actuel fait partie du mode de défense psychique que votre cerveau adopte naturellement : vous ne pouvez pas accepter l'idée d'avoir été violée par une personne pour qui vous avez de l'affection, donc inconsciemment vous acceptez progressivement l'idée de ce rapport non-consenti et vous oubliez progressivement les informations se rapportant à la contrainte.
C'est la pire des situations car vous risquez de subir un effet retour. Parlez-en avec votre psychologue et faites-vous aider.
En ce qui concerne le dossier pénal, il ne faut pas vous en vouloir. IL faut accepter pleinement votre situation de victime. Elle n'est pas honteuse. C'est le premier pas vers votre reconstruction.
Préparez cette audience et prenez un avocat
il y a 4 ans
Maître,
Le jour des faits j’ai porter plainte directement après avoir appeler mon père qui lui m’a dit que ceci était un viol, mais deux semaine après je suis partie voir mon avocate pour la retirer.
Je confirme que je n’accepte pas l’idée d’avoir été violer.. parce que oui c’est une personne que j’ai beaucoup aimer et je pense pas que cela était son attention nous étions dans le noir il ne pas vue pleurer quand j’ai dit que je voulais pas le faire je n’est pas forcément parler fort je le dit que c’est aussi de ma faute...
Je suis suivis part un psychiatre mais je pense qui va falloir que je lui parle du comment je suis actuellement.
Mon problème c’est sa c’est que je m’en veux à moi et non à lui je me dit qui l’a déjà fait de la prison et qui l’a déjà sûrement compris son erreur et que je veux pas gâcher sa vie non plus...
Le juge attend de m'entendre avec mon avocate mais je craint terriblement ce jour car je ne m’arrive pas à me souvenir du jour où tout cela c’est produit.
il y a 4 ans
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