Bonjour,
Je suis un homme divorcé depuis 2016, avec 3 enfants pour lesquels un droit de visite et d'hébergement dit classique m'avait été accordé par convention.
Mon ex-femme, avec qui le dialogue est malheureusement devenu au fil du temps inexistant (Madame a encore énormément de rancœur et de haine à mon encontre car j'ai demandé le
divorce, elle me dénigre sans cesse, me discrédite auprès des enfants) a demandé au JAF de réviser mon droit de visite et d'hébergement exclusivement à l'amiable, au motif que mes enfants (adolescents) ne se sentent plus bien chez moi, sont en souffrance et souhaitent pouvoir décider s'ils viennent ou pas me voir.
Au vu du contexte, je suis intimement convaincu que mes enfants s'inscrivent dans un conflit de loyauté dont ils sont prisonnier. Par conséquent, j'ai demandé au juge lors de l'audience de maintenir mon droit de visite afin de préserver l'équilibre des enfants (lien parent/enfant) et d'éviter leur instrumentalisation et de leur faire subir le poids de la responsabilité de décider en lieu et place des adultes, la culpabilité.... Je précise que je n'ai pas pris d'avocat.
Depuis lors, Madame est furieuse, sa haine est exacerbée. Elle ne cesse de me dire, ainsi que son avocat, que je n'agis pas pour le bien des enfants, que je mène une guerre contre Madame alors que c'est tout le contraire, j'ai même proposé une médiation familiale (qu'elle refuse). Il est essentiel que je maintienne le lien avec mes enfants, déjà trop fragilisés et perturbés par ce conflit parental incessant.
Le jugement est encore en attente. Toutefois, dans l'intervalle, j'ai reçu un courriel de l'avocat de la partie adverse dans lequel il me fait état que Mme s'est plainte de comportements inappropriés envers mes enfants (j'aurais menacé de frapper un de mes enfants car il ne voulait pas monter dans ma voiture pour venir chez moi en début de week-end). L'avocat me menace, en cas de récidive, de porter plainte pour violence aggravée. Je n'ai jamais fait pression sur mes enfants, d'une manière ou d'une autre, utilisé la force encore moins. Je suis abasourdi par ces dénonciations calomnieuses et je ne sais pas quoi répondre à l'avocat.
Faut-il répondre à son mail qu est pour moi un mail d'intimidation, mais dans quel but, l'audience a eu lieu...? De quel manière?
Je vous remercie pour vos conseils avisés.