Dénonciation calomnieuse

Sujet initié par Florian, il y a 3 ans - 2809 vues

Bonjour,

une plainte abusive a été déposée contre moi par une personne avec laquelle j'étais en conflit depuis des années, ce qui m'amène aujourd'hui à envisager de porter plainte moi-même pour dénonciation calomnieuse. En effet, en 2020, un professeur d'université m'a dénoncé à la police en m'accusant de "harcèlement moral" après avoir instrumentalisé le service juridique de l'université, lequel s'est chargé de dénicher des éléments complètement saugrenus à mon encontre en vue de justifier le dépôt d'une plainte. Le "harcèlement" en question s'est cantonné à l'envoi de deux mails en 2018, qui ne faisaient que réagir à l'évacuation d'une salle de cours par des agents de sécurité que ce monsieur m'a fait subir et à la campagne diffamatoire qu'il a organisée au sein de la faculté (professeurs, étudiants, agents administratifs et agents de sécurité) pour nuire à mon image. Si j'ai bien compris que ma plainte ne pourrait être instruite qu'au moment où celle dont je fais l'objet sera classée sans suite, ce qui ne saurait tarder, je souhaiterais tout de même savoir si la personne qui m'a calomnié sera entendue dans le cadre d'une audition libre, comme moi je l'ai été douloureusement (ce qui d'ailleurs a encore altéré mon état de santé). Ou alors l'officier de police transmettra-t-il ma plainte directement au Parquet sans que l'auteur de la plainte abusive n'ait à subir l'humiliation d'une convocation au commissariat et celle de la prise des empreintes digitales ? J'avoue que je serais profondément révolté et écoeuré si cette personne avait la possibilité de s'affranchir de ses responsabilités en n'ayant même pas l'obligation de se présenter dans un commissariat après avoir pourtant démoli ma santé et ma vie sociale (cela fait quatre ans que je me trouve en dépression et cloîtré chez moi dans l'isolement le plus complet). Merci à toute personne qui aura pris la peine de me lire et de me consacrer quelques minutes de son temps pour me répondre.

Bien à vous,

Florian