Bonjour, je viens à vous car nous sommes dans une impasse avec mon compagnon, à cause de notre voisin de palier.
Nous sommes arrivés dans notre appartement ( mon compagnon en est le propriétaire ) en septembre 2021. Nous savions que notre voisin de palier avait un bébé d’un peu plus d’un an et que sa compagne était enceinte. Nous entendions alors des bruits de bébé qui pleure ou qui joue, jusqu’ici pas de problème, c’est normal.
Depuis, madame a accouché, leur nouveau nourrisson a désormais 2-3 mois.
Étant en télé-travail, j’ai déjà entendu quelques bruits suspects, de bébés qui pleurent mais pas des pleurs d’enfants qui ont faim ou qui sont fatigués, plutôt des pleurs de souffrance, je me disais que j’étais peut être un peu parano, et peut-être que je me trompe encore.
Je précise, au début que nous étions arrivés, les locataires en dessous de nous étaient tres bruyants ( musiques à fond à toute heure de la journée, claquements de portes etc ), et notre voisin de palier était déjà très agressif avec eux ( et je pense qu’à cause de ça, les locataires surenchérissaient ), avec la police ne faisant pas grand chose, et avec le syndic. Dès le début nous savions donc qu’il était impulsif agressif mais nous n’avions pas encore eu affaire à lui, sauf pour parler des voisins du bas.
Mais voilà une fois, une après midi, j’ai entendu crier et pleurer ( les 2 bébés ) si fort et ça tapait contre les différents murs de la maison, que, de panique, j’ai pris mes clés, ouvert ma porte, et demande à travers ma porte ce qu’il se passait, assez fortement j’avoue, étant paniqué.
Les problèmes ont alors commencé. Le voisin s’est directement montré très agressif, à dire que ses enfants jouent dans l’appartement, que je dois fermer ma gu****, diverses insultes, menaces de se battre « sous contrat » blabla. Moi je disais simplement que je me suis demandé ce qui se passait et qu’il venait de m’expliquer donc stop, qu’il se détende etc. Ça s’est arrêté là. Il pouvait potentiellement avoir raison mais il aurait pu être courtois et s’excuser pour la gêne, mais bref.
10 jours plus tard, j’entends cette fois Madame pleurer et les enfants crier et pleurer. Je panique, j’appelle mon compagnon ne sachant pas quoi faire, appeler la police, la protection de l’enfance, je ne suis pas sûr de ce qui se passe dans ce logement et j’avoue avoir peur de représailles du voisin, d’autant plus si je me trompe. Dans le doute j’effectue un enregistrement audio avec les pleurs de Madame. Les bruits se calment assez vite, et j’entends une dispute entre les deux, difficilement perceptible mais Madame disait que Monsieur était dangereux et malade, et que c’était la dernière fois etc.. Aussi enregistré mais difficilement compréhensible mais je sais avoir entendu ceci de visu.
Ces dernières semaines, même avant notre premier échange « tendu », l’enfant aîné faisait beaucoup de bruit, à taper contre les murs ( dont un qui est littéralement notre mur derrière ), taper contre leur porte, qui est collée à la notre. Nous passions outre mais si c’était assez pesant, d’autant plus que mon métier nécessite de la concentration, mais soit. Nous, connaissant le voisin, nous tachions de fermer notre porte calmement. Ça n’empêche pas, notre voisin, lui, de claquer la porte, donc nous devons être calmes pour le bien être de ses enfants, mais lui ne se donne pas cette obligation...
La semaine dernière, le bruit de l’enfant a été très pesant et pendant une bonne partie de l’après-midi. Ayant agi sur un coup de tête, après avoir cherché mon compagnon à la gare, j’ai claqué fortement notre porte, j’ai entendu alors le voisin nous insulter a travers le mur, on s’est donc mis devant sa porte pour discuter et qu’il assume ses propos. Il a ouvert la porte, et s’en est suivi de nouvelles menaces : c’est un suicide de notre part d’être venus à sa porte, on a pas intérêt à le croiser seul dans la rue, on aime pas les enfants, de toute façon on ne pourra pas en avoir ( nous sommes 2 hommes, on a donc frôlé l’homophobie ), les enfants jouent c’est normal ils se rendent pas compte, j’étais un menteur car il a sorti ses enfants l’après-midi pendant 6 HEURES (!!). On était énervés mais on ne l’a jamais insulté. Quand il nous a dit qu’il n’y avait pas intérêt qu’il ait un de ses enfants malade à cause de nous etc, on a rétorqué qu’on disposait d’enregistrements qui pouvaient potentiellement l’incriminer à propos de ses enfants et que donc, cela ne pourrait pas être nous si un de ses enfants tombait malade. Madame a alors débarqué ( première fois qu’on la voyait, elle nous semble très isolée, elle ne se montre jamais ) disant qu’on n’avait pas à les enregistrer blabla, mais qu’elle était désolée pour le bruit, Monsieur est au chômage alors ça va pas etc. Madame était plus posée, le jeu s’est calmé.
Le lendemain nous voyons un mot de la part du voisin dans le hall de l’immeuble, pas insultant, mais m’incriminant d’être responsable d’un bruit hier, et qu’il ne tient pas à ce que l’ambiance de la résidence soit morose à cause de quelqu’un qui n’aime pas les enfants (!!).
Nous l’avons donc retiré, mon compagnon lui a alors envoyé un message respectueux disant qu’on a retiré le mot car il ne servait à rien à part mettre de l’huile sur le feu, que ce n’est pas du tout une histoire de ne pas aimer les enfants, qu’il faut arrêter d’avoir une dent contre nous car on tient à avoir des relations cordiales avec nos voisins, tout en disant ( comme hier durant la confrontation ) que je n’aurais pas du claquer la porte par vengeance.
Ce à quoi Monsieur a répondu disant qu’il n’avait pas de problème contre mon compagnon ( visiblement il a oublié la veille l’avoir menacé physiquement ), mais juste contre moi, qui passe mon temps à le provoquer (?), que la première fois qu’on a eu une confrontation avec lui et moi seul, il avait son enfant dans les bras ( faux ), et qu’il rentrait avec un vélo ( faux ), que je dois me calmer, que je l’ai intimidé la veille en disant que mon père était un flic retraité ( j’ai bluffé mais c’était en réponse au fait que lui m’avait dit de ni**** toute ma famille, bref ), etc.
Mon compagnon a alors répondu que oui tout le monde doit se calmer et que tout ça se tasse, ça se finissait donc assez calmement.
J’ai été hier à l’assemblée générale de la copropriete ( pour mon compagnon qui finissait trop tard le travail ), et la personne de la résidence qui est le syndic m’a dit qu’il s’était beaucoup plaint de nous par message :
qu’on pouvait être responsables de la fin de son couple,
qu’on n’aimait pas les enfants,
visiblement il essaie d’écouter à travers le mur et pense ( ou est sûr ) que je travaille à la mairie de notre ville ( complètement faux ) et qu’on parle de lui,
que si ça se trouve on est responsables de soucis ( crottes de chat avérées sur son paillasson ) qu’il a eus 4 mois avant ( sachant qu’on n’était pas en mauvais termes à ce moment là et que c’est mon compagnon qui l’avait prévenu des crottes par message !! ),
que le message respectueux de mon compagnon était une simple manœuvre pour « nous couvrir » (?),
que justice sera faite pour nous ( il disait pareil pour les voisins bruyants du bas ), etc.
On frôle alors la paranoïa j’ai l’impression et cela m’inquiète fortement, on ne pourra jamais lui donner raison même si on venait avec les meilleurs intentions du monde.
On ne sait vraiment pas quoi faire, poser une main courante, porter plainte, signaler à la propriétaire ( qui apparemment a des soucis d’impayés avec eux ).. mais à chaque fois on se dit qu’on pourrait avoir des représailles car il ne semble pas beaucoup réfléchir... J’ai écumé beaucoup de forums et les solutions sont d’abord de demander une médiation le plus souvent, mais cette personne n’est visiblement pas du genre à se remettre en question et mettra tout sur notre dos en disant qu’on est les pires voisins du monde, quitte à inventer... Il joue au père aimant qui veut protéger ses enfants alors qu’il n’est peut être pas si aimant que ça, c’est très rageant et frustrant.
Merci d’avance de vos conseils !
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