Abus de faiblesse / violence psychologique

Sujet (Cloturé) initié par Benoît, il y a 1 an - 1237 vues

Bonjour,

Mon ex compagne m’accuse de violences psychologiques qui ont eu lieu au moment de la rupture il y a quelques mois, notamment injures et menaces de mort. Elle a pris un avocat, qui m’écrit régulièrement des mises en demeure, envoyées en recommandé et lettre simple à chaque fois, alors que je n’ai plus de contact avec mon ex compagne. Je refuse les recommandés, mais je lis tout de même les lettres simples, qui me proposent des solutions amiables pour que mon ex compagne obtienne réparation de son préjudice et m’informent que mes actions passées étaient illégales et pourraient s’assimiler à des violences psychologiques. Dans la dernière lettre, l’avocat de mon ex compagne m’a indiqué que mon refus répété des courriers recommandé et ma non réponse à ces courriers pouvaient s’interpréter comme un refus volontaire de prendre en compte les ressentis de mon ex compagne et l’aggravation de son état de santé suite à mes actions, et que dans la mesure où ce silence entraînait une nouvelle aggravation forte de l’état de santé mentale de mon ex compagne, il pouvait s’agir d’une nouvelle violence psychologique. Également, mon ex compagne était déjà dans un état de santé mentale défaillant pour dépression avant et pendant les violences, je le savais et je lui ai régulièrement dit qu’elle allait gâcher ma vie si elle portait plainte ou que mes actions étaient de sa faute, car je voulais éviter qu’elle aille au commissariat et elle se défendait très peu depuis le début sa dépression. Son avocat a évoqué qu’encore aujourd’hui, mes paroles empêchaient mon ex compagne de déposer plainte, et donc que cela pourrait être un abus de faiblesse et que mon silence volontaire pourrait aussi être vu par un juge comme un abus de faiblesse puisque cela revient à profiter de l’état de mon ex compagne qui n’est pas en mesure de se défendre ou de se reconnaître comme la victime de cette histoire du fait de son état de santé psychique. Est-ce qu’il est vrai que mon silence et le fait de refuser systématiquement les courriers recommandés ou de garder le silence face à ces courriers peut être considéré comme une violence psychologique ou un abus de faiblesse et m’être reproché pénalement si l’aggravation de son état de santé est vraiment liée à mon silence ?

Merci de vos réponses