Bonjour,
Une institution sociale a t-elle le droit/la légitimité de menacer les parents d'une mesure départementale ou judiciaire , après une information préoccupante correctement terminée il y a moins de 6 mois , alors qu'elle n'est pas capable de fournir les moyens pour effectuer correctement l'aide proposée ?
Sachant que la situation ne s'est pas dégradée depuis, au contraire, elle s'améliore bien que lentement. Comment s'en défendre ?
(Nous avons eu le courrier de clôture du département notant l'absence de danger car aide acceptée par les parents. )
Notre fille , TDAH + trouble dys , avait fait une bêtise qui a mené à cette IP (novembre 2022).
Elle a été reconnue par la MDPH en mars 2023 après 2 ans de lutte (diagnostic refusé en public donc fait en libéral , plusieurs demandes de prise en charge
mdph + sécurité sociale pour aboutir à 1 accord au bout d'un an 1/2 de papiers, pour une demande de PPS + AEEH pour frais d'ergothérapie) ,
Nous avons eu des interlocutrices (assistante sociale + infirmière PMI) très compréhensives bien que questionnée par notre situation familiale délicate.
Nous avons accepté leur proposition sans nous en méfier, à savoir une éducatrice à domicile pour 6 mois maximum, entre autre, car malgré nos réticences exprimées,
nous nous sentions compris et dans une réelle possibilité d'avancer.
L'école nous a décrit comme des parents fragiles mais très investis pour améliorer la situation. Pareil pour l'orthophoniste.
L'éducatrice est donc venue 3x à domicile. Puis nous annonce qu'elle part pour raisons personnelles. Sans remplacement prévu pour le moment. Ce n'est pas la première (assistante sociale de l'enquête, qui me suivait déjà à côté, et dont j'avais besoin d'elle pour d'autres demandes, pas de réaffectation depuis quelques mois non plus)
Nous n'avons pu faire que la prise de contact avec l'éducatrice , pas encore de proposition pour améliorer le quotidien. Nous commencions à avoir confiance en elle, elle semblait connaître notre problématique de TDAH.
Elle nous convoque donc au centre médico-social pour "parler du remplacement", avec la directrice du centre.
Au final, il y a eu plutôt beaucoup de questions culpabilisantes (soit disant bienveillantes) de la directrice, questions abordées déjà en enquête "car elle n'a pas lu le dossier en entier". Comme quoi "cela ne suffit pas", il faut renforcer le dispositif en AED renforcé (nous n'étions pas encore en AED simple paraît il, seulement en mesure très locale !!),car la "relation ne s'améliore pas" et que c'est "sa responsabilité" (répété plein de fois) de protéger l'enfant. Nous parle au début du rendez vous d'une expertise judiciaire (!!!) entre deux questions sur notre fille.
Elle semble ne pas vouloir nous laisser tranquille, ni prendre en compte notre fatigue administrative (c'est à dire attendre la nouvelle éducatrice ou nous proposer une alternative en attendant, que nous aurions sûrement accepté), comme si nous devionspallier au personnel qu'elle a du mal a remplacer par une mesure encore plus intrusive. Cela nous semble être une tentative d'intimidation, ainsi que du harcèlement administratif
que nous n'avons pas à subir car nous n'avons pas eu la possibilité de faire nos preuves. Cela ne permet pas un climat familial serein, qui commençait à arriver.
Je ne sais que leur répondre en attendant d'avoir une vraie procédure avec un avocat, ou si je dois la faire rédiger par un juriste en premier . Cette demande de pause ou alternative risque d'être mal prise, malgré que nous sommes ouverts à une AED simple (et non renforcé en première intention) en cas d'échec de la mesure locale.
Merci par avance pour votre réponse.
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