Bonjour,
J' ai confié à une couturière qui m'a été recommandée par une enseigne connue pour ses vêtements de qualité chez laquelle je suis cliente une jupe en parfait état d' une autre enseigne: Rodier. L'enseigne en question fait retoucher les vêtement des clients chez cette couturière, dont un pantalon que j' y avais acheté. J'avais eu une mésaventure avec une couturière établie à son compte par le passé et j'étais devenue méfiante.
Confiante, je me rends chez cette couturière demandant que l' ourlet de la jupe soit rallongé, ce qui est une opération des plus basiques et simples.
Elle m' annonce que le délai est prolongé parce qu'elle s'est trompé de renfort, qu' il est trop foncé et que par conséquent elle doit recommencer l' ourlet.
Quand je récupère cette jupe, en Mars, je suis très fatiguée, ne vérifie pas le travail et elle passe de mon cabas à son cintre.
Fin Juin, je la sors du dressing, et je constate alors des tâches de décoloration multiples sur toute la base de la jupe, précisément où cette couturière est intervenue, à l' envers, qui ont transféré sur l'endroit, des tâches rosâtres, décolorées sur une jupe de teinte camel.
C'est irréversible. Le tissu est à 65% coton, et nylon à 35%, donc impossible à reteindre. Par ailleurs, l' ourlet est de travers, le biais utilisé est coupé à vif, alors qu' il devrait être cousu, un travail bâclé qui a consterné professionnels de pressing, couturières et mercières, jusqu'aux vendeuses qui me l'avaient recommandée et qui n'en revenaient pas. Même un débutant ne ferait pas cela.
J'ai appelé cette couturière pour demander des explications, elle a nié les faits, m'accusant de moi-même l'avoir endommagée. Elle décline ma demande de lui présenter l' ouvrage, reportant à septembre ma visite. Je me présente dans l' heure à son atelier, forte de ma légitimité, elle affirme alors que jamais elle ne m'aurait rendu un vêtement dans cet état. La conversation prend un caractère houleux. Elle déclare que " c'est pour ça qu'elle ne travaille qu' avec des professionnels"!
Je la rappele pour l' ourlet que je n'ai pas eu le temps de lui détailler en la questionnant si le grand professionnalisme de l'exécution relève lui aussi de ma responsabilité. Elle me raccroche au nez en me disant d'aller me faire foutre, je le cite.
En réalité, à la lumière de mes multiples échanges avec couturières teinturières, il s'avère qu'elle a repassé le bas de la jupe avec un fer beaucoup trop chaud alors que l'étiquette mentionne "fer cool" donc basse température, symbole avec un point selon la nomenclature, cad 110°, or les tâches sont la preuve que le nylon a été brûlé avec un fer qui laissait couler l'eau, mis en mode vapeur! Que les coutures de travers avec des écarts de 8 mm et la mise en place du biais sont indignes d' un professionnel dont elle se réclame.
Une commerçante a arrêté de travailler avec elle, s'étant rendu compte d'approximations inacceptables dans les retouches: c'est ce dont elle témoigne quand je lui montre la jupe. Sa vendeuse a travaillé 9 ans dans une autre boutique qui l'a rejetée pour des fautes de retouches.
Donc cette dame est connue par deux personnes ici dans ma ville pour être médiocre et non recommandable professionnellement parlant. Ma jupe a une valeur de 140 euros, je l'avais achetée en solde c'est une ancienne collection. Je n'ai pas bien évidement le ticket de caisse.
Mais l'enseigne Rodier peut me l'estimer.
Pour autant, il est manifeste que les tâches en question n'existent que dans le bas où le fer à repasser trop chaud a détérioré le tissu.
Par ailleurs, je n'ai pas conservé le ticket témoin de la transaction.
La "solution" est d'appliquer un tissu sur le bas de la jupe mais c'est un cache misère. Ce vêtement est hormis les dégâts comme neuf.
Je n'accepte ni la mauvaise foi, encore moins les insultes.
Cette personne n'a aucune tenue, elle explose au téléphone parce que son père est malade, me hurle-t-elle. Je n'allais pas surenchérir avec le décès de ma mère. Où va-t-on?
Quel recours?
Je vous remercie pour votre assistance et conseils.
Ce site est une mine d' informations.
Bien cordialement,
Maria Jeanne
Merci de vos réponses