Bonjour,
S’agissant d’un divorce prononcé en 1990, soit avant la réforme de 2004, il était soumis aux dispositions de la loi de 1975 qui prévoyait que si le divorce était prononcé aux torts exclusifs de l'époux bénéficiaire de la donation, celui-ci perdait de plein droit toutes les donations que son conjoint lui avait consenties. Les mêmes règles étaient applicables lorsque le divorce était prononcé en raison de la rupture de la vie commune par celui qui avait pris l'initiative du divorce.
Cette perte était automatique sans besoin de justifier d’une révocation.
Pour les autres divorces dont le divorce aux torts partagés, il n'y avait pas d'automaticité et une révocation expresse était nécessaire. A défaut la donation était maintenue malgré le divorce.
Je vous remercie d'indiquer si j'ai répondu
il y a 1 an
A l'attention de Me BOURGOIN,
Merci pour ces précisions et informations complémentaires.
Quid des divorces sur demande acceptée prononcés en 1997 : Entrent-t-ils dans la catégorie des "autres divorces" pour lesquels une révocation expresse était nécessaire? Je constate un manque d'informations (De la part des notaires et avocats) et beaucoup de ratés avant la réforme nécessaire qui aurait dû intervenir plus tôt...
Cordialement.
il y a 1 an
Bonjour Diogène
Entièrement d'accord avec la réponse de Me BOURGOIN, étant souligné que pour le cas d'espèce évoqué, c"est bien la loi et la jurisprudence en vigueur avant le 1/1/2005 qu'il faut prendre en compte et absolument pas autre chose comme vous le faites.
La révocation tacite était prise en compte sous l'appréciation souveraine des juges du fond s'appuyant sur les éléments de preuve fournis par les requérants (enfants ou seconde épouse).
J'ajoute que la loi que vous citez n concerne pas ladonation de biens futurs.
Sources: Doctrine
il y a 1 an
Bonjour, j'ai rectifié ma réponse concernant la date des donations (01/01/2005 au lieu du 01/01/2015).
Le reste sans changement (Incidences de la date du jugement de divorce).
Pour la révocation tacite, le notaire a à juste titre demandé à l'internaute Edith si elle était en possession de documents faisant état d'une révocation de la donation entre époux et les preuves d'une révocation tacite restent à définir.
Enfin, il était heureusement prévu avant la réforme dans les actes de donation entre époux la clause suivante :
"La présente donation sera caduque en cas de dissolution du mariage autrement que par le décès".
Edith pourra vérifier si l'acte contenant la donation entre époux consentie par son père prévoyait de telles dispositions mais le jugement de divorce a été rendu en 1990 (Alors que l'acte de donation entre époux avec la caducité sus-mentionnée datait de 1997...).
il y a 1 an
Bonjour
Les preuves retenues pour la révocation tacite pour ladite période antérieure au 1/1/2005 , sont parfaitement connues du notariat et ont été définies par la jurisprudence de la cour de cassation.Cette révocation est déduite par les juges du fond d'après le comportement du donateur.
Un exemple parmi tant d'autres: un époux marié avait fait une donation au dernier vivant à son épouse. Par la suite il divorce sans annuler la donation. Par la suite il se remarie et fait une nouvelle donation à sa seconde épouse. Au décès du donateur s'ouvre un procès pour savoir si la première donation était toujours valable. Les juges du fond , approuvés par la cour de cassation, déduirent du comportement du donateur, que le fait de faire une seconde donation démontrait bien Sa volonté de révocation et constituait donc la,preuve indiscutable de la révocation tacite de la donation.
il y a 1 an
Donc un recours est possible si on établit la preuve qu'il ne souhaitait pas continuer cette donation ?
Des témoignages ? Je pourrait en avoir à la pelle..... famille, amis, collègues....
15 ans de bataille pour la pension alimentaire, la garde des enfants, etc
Ma mère lui a pourri la vie.... adultère, crédits qu'il a du rembourser, 0 partage de meubles, elle l a empêché de voir les enfants.... elle a écopé de 2 ans de sursis pour non-représentation d'enfants...
et là, la savoir héritière.... c est vraiment choquant....
Si on peut se battre, on se battra.....on lui doit bien ça !
il y a 1 an
Bonjour Edith
Qu'en est-il de votre situation je suis un peu dans le même cas
Avez vous vu un avocat?
Cordialement
Robert
il y a 1 an
Bonjour,
J ai vu un avocat. Ayant très peu de biens et de liquidité dans la succession, une action en justice serait trop onéreuse selon lui.
La seule chose qu'on me propose c est faire un courrier à l'ex-femme (ma mère) pour lui suggérer de refuser, ce que le notaire a fait cette semaine.
Ça me met très en colère et triste de devoir vivre cela pour des "erreurs" d avocats de l époque qui n ont pas fait préciser explicitement cette révocation dans le jugement.
Que ma mère touche rien que 10e c est trop pour moi, c est le principe qui est affreusement moche.
il y a 1 an
Merci de votre réponse de mon côté c'est un peu plus compliqué il y a une maison une voiture et des liquidités je vais sûrement prendre un avocat
il y a 1 an