Bonjour,
j'ai été condamné en première instance à huit mois de prison avec sursis probatoire de deux ans comportant :
- Obligation de soin
- Obligation d'indemnisation de la partie civile
- Interdiction de contact
- Interdiction de paraître au domicile et sur le lieu de travail
La condamnation est assortie de l'exécution provisoire. J'ai fait appel de cette décision.
Tout ceci pour des allégations de "harcèlement" de ma propre femme consistant en des appels (~30 en 4 mois) et des SMS (~30 en 4 mois) et de m'être présenté à "son domicile" (qui est en fait notre propriété commune). Il n'y a aucune menace, aucune insulte, pas de communication à des heures indues. Ma femme n'a aucun jour d'ITT (0 jours), mais le certificat UMJ suggère une "altération des conditions de vie" avec un vocabulaire qui me semble assez charlatanesque :
"L'intéressée est victime de troubles psychologiques réactionnels persistants altérant l'humeur et modifiant son comportement qui ne sont pas à l'origine d'une ITT. Ces troubles sont à l'origine d'une persistance des modifications de son état de santé et continuent d'altérer de façon significative ses conditions d'existence"
1 ) Le certificat des UMJ ressemble à un certificat de complaisance, quel est votre avis, est-il contestable ?
2 ) Pourquoi cette condamnation, ça me parait complètement disproportionné, d'autant qu'en instance de
divorce c'est de la comédie pure et simple pour m'extorquer de l'argent et se victimiser, et que je n'ai eu aucune intention malveillante
3 ) A quoi je suis condamné aujourd'hui, je ne comprends pas ce que recouvre le sursis, ce qui doit être effectué dès aujourd'hui ou pas.
4 ) Quel impact de la déclaration d'appel sur les différentes peines de cette condamnation ?
Merci de vos réponses