Bonjour
J'ai été victime d'un accident avec ma moto le 05 octobre dernier : une voiture qui arrivait bien trop vite, et que je n'ai pas pu voir au moment où je m'engageais, m'a violemment percuté et renversé, en me coupant la priorité à droite. Blessé, les policiers sont arrivés sur place et ont fait leurs constats et j'ai été emmené aux urgences. Ma moto, qui avait été garée près de chez moi au départ et qui était, selon les dires des pompiers "miraculeusement roulante", a finalement été emmenée à la fourrière pour défaut d'assurance et de carte grise à jour. J'ai été soigné. Les policiers ont attendu le résultat des tests qui indiquait qu'en dehors des nombreuses ecchymoses, je n'avais rien de cassé et rien dans le sang, niveau alcool ou stupéfiant. J'ai mis une petite semaine pour récupérer suffisamment pour me déplacer et ne recevant aucune nouvelle et ne parvenant pas à joindre le commissariat, j'ai obtenu la fourrière qui m'a assuré que mon véhicule était bien chez eux, effectivement "roulante", et qu'il fallait simplement que le commissariat me délivre un papier attestant que tout était en règle pour venir le chercher. Comme j'avais, entre temps, régularisé ma situation tant du point de vue de la carte grise que de l'assurance, je me suis rendu au commissariat une première fois, et après plusieurs heures d'attentes, je me suis retrouvé à mon tour devant une vitre sans teint où l'agent qui devait se trouver derrière, m'a dit qu'on ne lui avait toujours pas transmis le dossier pour qu'il puisse me délivrer le sésame nécessaire pour la fourrière. Du 12 octobre au 4 décembre, je me suis donc rendu chaque semaine dans les mêmes conditions pour m'entendre répondre la même chose, sans autre possibilité de recours que de revenir une autre fois. Enfin, le 4 décembre dernier, le fameux papier m'est enfin délivré : muni de ce sésame tant attendu, de ma carte grise, de mon permis de conduire, de mon assurance et d'une nouvelle plaque d'immatriculation, j'ai loué une fourgonnette pour aller rechercher mon véhicule. Au guichet de la fourrière, on m'informe alors que mon véhicule a été détruit entre temps et qu'il me faudra acquitter les frais de fourrière jusqu'au moment où la décision a été prise de le détruire, pour obtenir un papier m'indiquant les détails de cette destruction. J'ajoute, qu'évidemment, je tombe des nues car je n'ai reçu aucune notification, mise en demeure, lettre recommandée ou une quelconque nouvelle de qui que ce soit dans toute cette histoire et que ma moto était récente, avec moins de 20000km au compteur, et qu'elle avait encore une certaine valeur marchande non négligeable, même s'il ne m'a jamais été permis d'en constater l'état par moi-même.
Je trouve que tout ceci relève du pur arbitraire et que victime non responsable d'un accident, je subis, de la part de l'administration qui n'a pas fait son travail, un deuxième préjudice vécu comme une double peine imméritée, puisque cet accident m'aura coûté près de 2000€ entre le prix de ma moto et les différents frais que j'ai engagés pour la récupérer et pour ne pas la récupérer.
Quels sont les recours possibles ?
Merci de vos réponses
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