Bonjour,
La notification de rupture de contrat a eu lieu. C'est pour ça que le TA (après les démarches obligatoires) a été saisi. L'affaire est en cours d'instruction. La lettre de licenciement a été envoyée le 30 juin 2023.
Ce délai de 12 mois est toujours valable sachant que une autre instance, Tribunal administratif, a été saisi? Si le jugement de TA est positif, autorisation de licenciement annulée, je souhaite engagé une procédure CPH pour rupture de contrat de travail aux torts de l'employeur avec effets d'un licenciement nul et des dommages qui vont avec.
Merci.
il y a 9 mois
Non, un recours devant le tribunal administratif pour annuler un licenciement n’interrompt pas la prescription de l’action de 12 mois devant le Conseil de prud’hommes (CPH).
Depuis l’ordonnance 2017-1387, également connue sous le nom d’ordonnance “Macron”, le délai de prescription en droit du travail pour contester un licenciement devant le CPH est de 12 mois.
Ce délai court à compter de la notification de la rupture du contrat de travail, c’est-à-dire la date de la lettre de licenciement. Ainsi, même si un recours est engagé devant le tribunal administratif, le délai de 12 mois pour contester le licenciement devant le CPH continue de s’appliquer.
Il est important de respecter ce délai pour pouvoir contester efficacement un licenciement devant le CPH
Je vous invite à introduire rapidement un recours sommaire.
Merci indiquer la question comme résolue.
il y a 9 mois
Merci Maitre.
Mais si la décision de TA m'est favorable, je demande la réintégration au sein de la société.
En ce sens le réintégration remet en route, en action les effets du contrat du travail ? Et avec la réintégration, je peux demander la rupture de contrat de travail aux tors de l’employeur avec effet de licenciement et les autres indemnités.
En conséquence, les délais de saisie CPH sont réinitialisés ?
Merci.
il y a 9 mois