Placement abusif d’enfant

Sujet initié par rpam, il y a 9 mois - 1301 vues

Bonjour maître,

Nous sommes victimes d’un placement abusif et nous aimerons faire appel à votre aide pour nous aider dans cette situation qui déchire notre famille.

Si je peux vous relater les faits :

Mon beau frère y dépose régulièrement sa fille x chez nous pour qu’elle soit gardée par sa mamie avant le début de la crèche en septembre.

La mamie est la mère de mon mari z qui est donc le frère de y.

D’habitude tout se passe très bien x est déposé par son papa y le matin et est récupérée le soir après le boulot. Cependant, vendredi 14 juin dernier x est déposée par son papa le matin et pleure toute la journée sans qu’on ne comprenne pourquoi. Mon mari z et moi étant en télétravail ce jour, l’avons porter ponctuellement pour donner un coup de main à mamie qui essayait depuis en vain de la calmer sans succès. Mon mari z a été celui qui réussi à l’endormir. La petite après quelques minutes de sommeil se réveille, et continue de pleurer , sa mamie la récupère et passe toute la journée avec elle dans les bras . A un moment mamie a appelé son papa pour qu’il constate ses pleurs incessants . Il est venu et a essayé de la calmer et est reparti car avait des réunions.

Le soir arrivé, son papa y vient la récupérer, et ensuite vers une heure un peu tardive, il nous appelle nous informant qu’ils sont aux urgences car sa femme avait constaté des rougeurs et un gonflement sur le pied de l’enfant . Sur le coup nous étions surpris car nous n’avons pas remarqué cela en journée peut être parce que la petite avait un collant qui n’était pas totalement retiré au moment du change .

Aux urgences ils remarquent donc une fracture de la jambe, ils nous ont contacté pour avoir les circonstances de l’apparition de cette lésion mais nous étions tous perdu parce qu’on ne sait pas comment l’enfant a pu l’avoir sachant que mamie la gardait dans les bras toute la journée et il y a pas eu de chute.

Mais aux urgences ils ont plâtré un pied et les ont laissé rentrer. le lendemain, ils y sont retourné car après avoir envoyé les clichés des radios à des médecins de notre entourage, il y en a un qui a repéré une autre fissure sur l’autre jambe et a conseillé d’y retourner pour plâtrer .

Arriver sur place , le nouveau médecin ne les laisse plus partir , c’est l’hospitalisation de l’enfant pendant une semaine, recherche des signes de bébé secoué mais résultat négatif, recherche de tout autre signe de maltraitance résultat négatif, recherche de maladie osseuse résultât négatif, enquête auprès de la PMI, le pédiatre et le médecin traitant qui confirment connaître les parents et l’enfant qu’il y a aucune alerte détectée.

Pourtant, sur la base de ce seul événement, c’est donc le signalement, convocation des parents au commissariat, après leur interview ils ont procédé au placement immédiat et provisoire de x sans même entendre tous les concernés et sans communiquer sa localisation aux parents.
Nous sommes stupéfaits par cette décision radicale et injustifiée, d'autant plus qu'il s'agit d'un nourrisson de 5 mois encore allaité.

Au vu de l'urgence et de la gravité de la situation, nous sollicitons votre aide et votre expertise juridique pour :

Contester le placement abusif de X et obtenir son retour au sein de sa famille.
Obtenir des explications claires et détaillées de la part des services de l'ASE concernant les motifs du placement et les conditions de prise en charge de X.
Veiller au respect des droits fondamentaux de X, notamment son droit à vivre avec ses parents et à bénéficier d'un allaitement maternel continu.

Nous sommes convaincus que X n'est en aucun danger au sein de sa famille aimante et attentive. Ce placement soudain et brutal lui cause un traumatisme psychologique important et met en péril son développement harmonieux.

Nous comptons sur votre engagement et votre réactivité pour nous aider à traverser cette épreuve et à défendre les intérêts de notre nièce.

Veuillez agréer, Madame, Monsieur, l'expression de nos salutations distinguées.

Merci d’avance pour votre réponse,

Cordialement,