Bonjour,
C'est sincèrement choquée et désespérée que j'en appelle à vos conseils.
Début avril, j'ai envoyé en recommandé une plainte à l'attention du Procureur près le tribunal. Cette plainte était à l'encontre de mon ex-mari, avec qui j'ai vécu nombre de choses difficiles durant nos années de couple, et encore et toujours depuis notre séparation.
Mes "griefs" étaient violence psychologique, violence physique, harcèlement moral et sexuel, détournement cognitif, humiliations, calomnie, contrôle coercitif etc (et je vous passerais les détails sur le chantage au suicide, les menaces -mais pas de mort-, l'abandon de famille, l'entrave à l'autorité parentale etc et ce qu'on qualifierait facilement de viol conjugal...).
J'ai envoyé un dossier plus que complet de 284 pages, que j'ai mis 5 longs mois à constituer de jour comme de nuit : j'ai répertorié d'innombrables messages et comportements de mon ex-mari sur plusieurs années (j'ai dû relire presque 9000 pages de messages, dans compter les mails), mis des copies de ces discussions pour preuves, j'ai également 5 témoignages dont certains sont accablants etc...
J'ai été auditionnée par un gendarme fin mai, mais à part me dire qu'il n'avait pas pris connaissance de mon dossier et que selon lui il n'y avait avec mon ex-mari qu'un problème relationnel...... Rien. J'ai été convoquée pour une expertise psy en juin, et tout comme pour l'audition, je n'ai reçu aucune copie.
Vendredi dernier, j'ai appelé la gendarmerie pour avoir des nouvelles, et celle qui m'a répondu m'a dit tout bonnement que la loi ne l'y obligeait pas donc il ne m'appellerait pas pour me tenir informée. Après recherches, elle tombe sur mon dossier : depuis le 29 juin, ils savent que ma plainte a été classée sans suite, et vraisemblablement car mon dossier, mon audition et mon expertise leur semblent beaucoup trop légers. Ce n'est pas faute d'avoir apporté tout un tas de preuves. Mais que faut-il à la loi pour qu'une victime soit considérée ?
Mon ex-mari n'a pas été auditionné, ni les témoins. Je précise aussi que l'un d'eux a appelé plusieurs fois et écrit au gendarme en charge de mon affaire afin d'être entendue, mais il n'a jamais répondu...
Je n'ai encore rien reçu du magistrat. Que puis-je faire pour contester ? La gendarme m'a dit que je n'avais pas de délai maximum mais ça me semble bizarre, il me semblait avoir déjà lu l'inverse...
Je ne peux pas supporter l'idée qu'on insinue que je ment, que j'exagère ou autre. J'ai tout en tête, c'est affreux, cela m'impacte dans ma vie personnelle et professionnelle. J'en viens à des idées que je ne devrais pas avoir, je me sens détruite... Il doit cesser de me faire souffrir, et payer pour ce qu'il m'a fait ! En plus de cela, il a reporté son emprise sur notre adolescente, c'est intolérable ! Cela brise nos liens, je n'en peux plus.
Merci d'avance pour votre aide.