Bonjour,
En 2014 je me sépare de mon conjoint pour des violences psychologiques et physiques (il m'a fissuré le nez avec un coup de tête, mordu au visage, attrapé par le coup etc ...). Je porte plainte dans la précipitation et je suis à ce moment pas très bien accompagné. La gendarmerie gère mal l'affaire , je n'ai pas vu de médecin légiste ni eu d'expertise psychologique. Chaque nouvel élément (menaces de mort, harcelement...) que j'apporte est traité séparément de ma plainte. Monsieur a finalement un simple rappel à la loi et la plainte est classée sans suite. J'obtiens la garde de nos deux enfants, lui un droit de visite et d'hébergement.
En 2021 je rencontre quelqu'un, tout semble beau, rose, magnifique.... Aveuglé, cet homme réussit rapidement à me convaincre de s'installer ensemble et ce dans le village au vit mon ex conjoint (père de mes deux premiers enfant). Le père commence vite a demander une garde alternée, monte la tête a mes enfants et je fini par accepter une garde alternée à l'amiable.
La relation avec mon nouveau conjoint s'envenime rapidement : crise de jalousie, insultes, pétages de plombs bourré, cassé de matériel etc. Je tombe enceinte en 2022, je ne vois pas que je suis en train de subir des violences à nouveau. Je pense que les problèmes de couple sont dû a mes traumatismes. Pendant la grossesse je subis des humiliations en public, je suis hospitalisé la maternité pour être mise au calme. Peu de temps il pète les plombs bourré, m'agresse par jalousie, me menace de se suicider et me poursuit pour prendre les clés de la voiture et me laisser rentrer à pied, enceinte, a 30km de la maison. Des personnes sont témoins et ont dû le retenir. Je décide de le quitter, fait constater mon état par un médecin et obtient un certificat médical. Je ne porte pas plainte, je pense que le quitter suffira.
Quelque temps après il promet de se soigner, s'excuse , me supplie de lui laisser encore une chance. Je suis enceinte et je tombe dedans . Je relaisse une chance... Les violences psychologiques continuent , et vers la fin de la grossesse il commence a avoir des pratiques sexuelles qui ne me plaisent pas. Je lui dis mais il continue quand même. Je cède. J'accouche en décembre , j'ai droit à une césarienne. Rapidement après l'accouchement, il se plaint qu'on ne fais pas l'amour ( j'ai super mal de la césarienne et je suis fatiguée de l'allaitement). Il me met la pression, me reproche de ne pas l'aimer , je suis incapable d'amour selon lui. Je fini par céder lors des rapports pour avoir la tranquillité. Cela fini par un rapport très violent , j'ai saigné pendant deux jours. Il pète ensuite les plombs souvent, je fini par avoir des idées noires et j'ai failli passé a l'acte. Quand là gendarmerie me récupère, je me confie sur une partie de ce que je subis et un renseignement judiciaire est fait auprès du procureur. Je continue de croire que tout est de ma faute, je commence a voir une infirmière psy au CMP et en décembre 2023 je retourne a un groupe de parole. Tout en pensant devoir régler mes traumatismes avec mon premier conjoint pour sauver mon couple. Je commence aussi un suivi psychologique a l'umj. Au bout de quelques moi de suivi , la psychologue sort le violentometre et me fait prendre conscience que re subit des violences. Mois de mars 2024 , je décide de le quitter. Un hébergement d'urgence est réservé pour que je puisse quitter la maison avec les enfants. La gendarmerie m'accompagne pour aller chercher mes affaires à la maison. Finalement c'est monsieur qui quitte le domicile. Je porte plainte le 28 mars pour violences psychologiques et agression sexuelles avec un certificat d'une gynécologue de 10j itt, un arrêt de travail pour anxiété réactionnelle d'un mois, un certificat de mon suivi psy pour violences conjugales et le certificat d'hospitalisation a la maternité. J'ai des témoignages écrits, le gendarme n'a pas voulu les prendre dans le cadre de la plainte. Il m'envoie chez médecin légiste qui ne donne pas d'itt mais qui stipule que l'impact psychologique est important. Une expertise psychologique est réalisé par la suite. L'expertise parle d'un traumatisme important et de stress post traumatique important du a mes deux relations de violence. Monsieur n'est entendu qu'au mois de juin. L'enquête est clôturé, je n'ai pas de nouvelles du procureur.
Maintenant les choses se sont compliqués sévèrement. Mois de mai , j'apprends que mon fils (le plus grand) a fait des attouchements a sa sœur et sa demi-sœur (qui vit chez son père) . Je fais le nécessaire et signale les faits aux services sociaux, demande une aide éducative, signale a la psychologue de mon fils et je demande un rendez-vous avec un pédopsychiatre au CMP. Son père le rejette et me demande de le garder chez moi. Nous communiquons pas mal avec son père et sa femme sur les démarches , jusqu'au jour où mon fils se fait menacé dans le cabinet de sa psychologue par le frère de sa belle mère. Je porte plainte contre cette homme pour menaces contre mineur. Et là le merdier commence... J'ai droit à des menaces de la belle mère qui dit porter plainte contre moi pour violences psychologiques contre mes enfants, pour préjudice morale a son égard et elle se mets en lien avec le papa du dernier de.qui je viens de.me séparer. Elle me traite de menteuse, informe monsieur que j'ai portée plainte contre lui et m'assure de le soutenir dans toutes ses demarches. J'informe la gendarmerie, ils en ont rien à faire.
Entre-temps une enquête social et pénal est en cours, suite aux agissements de mon fils. Lors de mon audition dans la cadre de l'enquête contre mon fils, la gendarme m'interdit de parler des violences que j'ai subis de la part de son père ( l'affaire est classée sans suite elle me dit). Ma fille est placée (le temps de l'enquête sociale) chez son père, car elle ne peut pas être chez moi proche de son 'agresseur'. Depuis l'enquête social, le père de mon plus grand vient voir notre fils régulièrement (qu'il avait pourtant rejetté), le manipule et lui monte la tête contre moi. Mon fils me rejette complètement, je n'ai plus aucune autorité et droit a des crises de colère énorme ou mon fils me traite de grand malade etc. Bref, tout ce que son père lui dit.
Ma fille est achetée chez son père, gâtée de cadeaux, habits etc.... Ils font genre s'occuper bien des enfants et pourtant ca a toujours été moi qui a mis tout en place pour eux. Niveau santé, école, suivi psy etc.
Les deux pères sont bien en lien et racontent pleins de mensonges, a l'assistante sociale et l'educatrice qui mènent l'enquête social. J'ai deux hommes violents, menteurs et manipulateurs contre moi. Tout le monde me prend pour une menteuse. Je suis perdu... Pas entendu et je suis entrain de perdre mes enfants. Je ne sais plus quoi faire, j'ai presque envie d'abandonner et de laisser mes deux grands a leur père.
Mes deux dossiers d'aide juridictionnelle ne seront traités qu'en septembre (pourtant déposés au mois d'avril) , mon avocate ne peux pas faire grand chose en attendant.
J'espère que mon récit est clair. Je vous remercie de vos conseils...
Merci de vos réponses
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