Bonjour,
La divulgation d'un enregistrement, clandestin, des paroles d'un tiers prononcées à titre privé ou confidentiel est, sauf cas particuliers, pénalement réprimé en ce qu'elle porte atteinte à l'intimité de la vie privée d'autrui (article 226-1 du Code pénal). D'ailleurs, le simple enregistrement de ces mêmes paroles tenues par un tiers, sans son consentement préalable, est également interdit en tant que tel.
En outre, un tel comportement fautif pourrait également être de nature à engager la responsabilité civile de l'auteur de la divulgation, sur le fondement de l'article 9 du Code civil, à raison d'une atteinte au respect de la vie privée d'autrui.
N’hésitez pas à me contacter si vous avez besoin d'informations complémentaires, je me ferai un plaisir de vous répondre.
Si mon message répond à votre question, je vous remercie de bien vouloir indiquer la question comme étant résolue.
Bonne journée,
Étienne Nicolet
Avocat au Barreau de Paris
IP / IT / Data & Digital
il y a 3 jours
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