Bonjour,
En vertu de l'article L1221-25 du Code du travail, durant la période d'essai, l'employeur peut mettre fin au contrat de travail sans avoir à justifier d'un motif, sous réserve de respecter un délai de prévenance. Toutefois, cette résiliation ne doit pas être abusive ou discriminatoire. Dans votre cas, la décision de licenciement semble fondée sur des circonstances qui ne relèvent pas d'une faute de votre part, mais plutôt d'une situation d'agression dont vous avez été victime dans l'exercice de vos fonctions.
Si le licenciement est prononcé en raison de l'agression subie, cela pourrait être considéré comme un licenciement sans cause réelle et sérieuse, ce qui vous donnerait des droits à indemnisation. En effet, l'article L1232-1 du Code du travail stipule que tout licenciement doit être justifié par une cause réelle et sérieuse.
Concernant votre rémunération, si vous êtes licencié, vous devez percevoir votre salaire jusqu'à la date de rupture effective de votre contrat, ainsi que les indemnités de congés payés non pris. En ce qui concerne un éventuel arrêt maladie, vous avez le droit de vous faire prescrire un arrêt si votre état de santé le nécessite, et vous pourrez percevoir des indemnités journalières sous certaines conditions.
Pour les recours, vous pouvez contester le licenciement auprès du conseil de prud'hommes, qui est compétent pour juger des litiges liés au contrat de travail. Vous pouvez également envisager de porter plainte pour l'agression subie, ce qui pourrait renforcer votre position dans le cadre de la contestation de votre licenciement.
Merci d’indiquer la question comme résolue.
il y a 1 mois
Cliquez ici pour commenter la réponse ci-dessus