Cher monsieur,
En droit français, l'article 371-4 du Code civil stipule que l'enfant a le droit d'entretenir des relations personnelles avec ses ascendants.
Ce droit est fondamental et ne peut être restreint que par l'intérêt de l'enfant. Dans votre cas, la grand-mère ayant joué un rôle significatif dans la vie de l'enfant, cela peut être un élément favorable lors de la demande d'un droit de visite ou d'hébergement.
Les droits de visite et d'hébergement peuvent être fixés par le juge aux affaires familiales, qui appréciera la situation en fonction de l'intérêt de l'enfant.
Le juge peut accorder un droit de visite et d'hébergement qui peut être assez large, incluant des périodes de vacances, des week-ends, voire des séjours prolongés, selon les circonstances et la relation établie entre la grand-mère et l'enfant.
Par ailleurs, le juge peut également imposer des conditions, comme des visites médiatisées, si cela est jugé nécessaire pour le bien-être de l'enfant.
En cas de conflit entre les parents et la grand-mère, celle-ci peut saisir le juge aux affaires familiales pour faire valoir ses droits, en justifiant de son implication dans la vie de l'enfant.
Par conséquent, la durée et les modalités des droits de visite et d'hébergement dépendront de l'appréciation du juge, qui se basera sur l'intérêt de l'enfant et la qualité des liens affectifs établi.
Il n'existe pas de durée maximale prédéfinie, mais le juge peut établir un cadre qui respecte les besoins de l'enfant tout en permettant à la grand-mère de maintenir un lien significatif.
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il y a 3 jours
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