Bonjour,
Concernant la question de l'insécurité revendiquée par les locataires :
Les locataires peuvent effectivement faire valoir leurs préoccupations concernant la sécurité du bâtiment. Toutefois, il est important de noter que l'absence d'intrusion ou de cambriolage dans le bâtiment peut affaiblir leur argumentation sur le caractère urgent ou nécessaire d'une intervention. La présence de deux portes à contrôle d'accès par digicode peut également être un élément en faveur de la sécurité du bâtiment.
Pour saisir la commission départementale de conciliation, les locataires doivent démontrer que la situation actuelle constitue une menace réelle pour leur sécurité. Il serait donc judicieux qu'ils rassemblent des éléments de preuve, tels que des témoignages ou des rapports d'experts, pour étayer leur demande.
Concernant la mise en demeure :
Les locataires peuvent effectivement adresser une mise en demeure à leur propriétaire et au syndic, en leur demandant de remédier à la situation. Cette mise en demeure doit être claire et précise, indiquant les raisons pour lesquelles ils estiment que des mesures doivent être prises.
En ce qui concerne la législation sur les portes d'entrée :
Il n'existe pas d'article de loi spécifique interdisant l'absence de serrure sur une porte d'entrée dans des bâtiments construits avant 1970. Cependant, l'article 25 de la loi du 10 juillet 1965 stipule que les décisions concernant les parties communes, y compris les accès, doivent être prises en assemblée générale. Si la décision de retirer la serrure a été votée, cela pourrait compliquer la contestation de cette décision par les locataires.
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