Chère Madame,
En principe, les allocations familiales versées par un employeur ne peuvent pas se substituer à l'obligation alimentaire fixée par un jugement.
La pension alimentaire est une obligation légale qui découle du devoir des parents de contribuer à l'éducation et à l'entretien de leurs enfants, et elle est distincte des aides financières qui peuvent être versées par des tiers, y compris un employeur.
L'article 203 du Code civil stipule que "les enfants doivent honorer leurs parents, et réciproquement, les parents doivent contribuer à l'entretien et à l'éducation de leurs enfants."
Cela signifie que le parent débiteur de la pension alimentaire doit continuer à s'acquitter de cette obligation, même si des allocations sont perçues.
Il est donc possible de contester la position de votre ex-conjoint en lui rappelant que les allocations familiales ne remplacent pas sa contribution alimentaire. Si celui-ci refuse de payer, vous pouvez envisager de saisir le juge aux affaires familiales pour faire respecter le jugement de
divorce relatif à la pension alimentaire.
En cas de non-paiement, vous pouvez également envisager les recours mentionnés dans ma réponse précédente, tels que la mise en demeure ou le recouvrement forcé par un huissier de justice.
Dès lors, les allocations familiales versées par l'employeur ne peuvent pas être considérées comme un substitut à la pension alimentaire, et votre ex-conjoint reste tenu de respecter ses obligations alimentaires.
Je vous remercie d'indiquer si j'ai répondu à votre question en cliquant sur le bouton vert de ma réponse.